Bon, on voit que le blitz est passé par là, en ville. Un paquet de restaurant sont fermés - définitivement. Locaux à louer ou à vendre. Sur Sherbrooke, ce sont même des enseignes chic qui ont mis la clé sous la porte. Pour les commerces, c'est un peu pareil. Mais il faut aller sur Sainte Catherine pour s'en rendre compte… ou simplement sur Côte-des-Neiges... la casse sociale fait indéniablement suite à la casse sanitaire.
Bref. La destination du jour, c'est le musée McCord. On est le premier dimanche du mois, et certains musées sont gratuits. Une aubaine dont je n'ai pas profité l'an dernier… et je me dis qu'il va falloir rattraper tout ce retard, et garder pour les week-ends normaux les musées qui ne participent pas à ce mouvement de démocratisation de la culture. En plus, il y a peu de monde. Le fait de devoir réserver son entrée freine peut-être les gens… même si au final, vu la faible affluence, on peut tout à fait prendre son entrée sur place.
Je vais ouvrir un autre article pour la visite du musée, trop de photos !
Et donc : bus 165 pour descendre la Côte des Neiges, puis de là 15 minutes à pied vu que le prochain bus n'arrive que dans 20 minutes. Cela me donne l'occasion de passer devant le musée des Beaux-Arts, sur la liste "À faire", sans doute en août quand Mathilde passera par ici. Ils ont peint la chaussée de la rue juste en face aux couleurs impressionnistes de l'affiche de la nouvelle exposition : Paris au temps des post-impressionnistes. 500 toiles d'une collection privée que l'heureux propriétaire a accepté de prêter jusqu'au mois de novembre. À l'origine l'expo devait commencer en mars. Le calendrier est un peu chamboulé !
La rue qui jouxte le musée McCord est elle aussi toute décorée par une forêt multicolore. J'aime bien ces touches de couleur, ça rehausse le béton omniprésent.
Un touriste égaré (genre arrivé depuis pas longtemps, j'ai un train d'avance !) me demande de lui tirer le portrait devant ces arbres rigolos.
Et en avant pour la visite des quatre expositions… dans l'article dédié ici !
Tour rapide à la boutique du musée. Faudra que j'y revienne, ils ont plein de jolies choses et de jolies cartes.
Et je me rentre. Le pied me lance. J'ai l'impression que le retour à la normale va prendre du temps. Là, ce sont des symptômes que j'ai depuis des années… sans doute liés à l'épine calcanéenne, voire aux deux, car le pied gauche donne des signes de fatigue aussi !
J'hésite à entrer dans le parc de l'université McGill, magnifique. Ce sera aussi pour une autre fois. J'avoue que la baisse de fréquentation me sied tout à fait. Beaucoup moins de touristes et pas d'étudiants, ça fait toute une foule en moins, partout… et ma misanthropie s'en trouve comblée !
Je choppe un bus qui passe providentiellement, correspondance quasi-immédiate. J'hésite à aller au marché, mais j'ai trop mal au pied. Donc on dira que ça ira bien comme ça !
Une grande tasse de chocolat… et je verrai pour une salade un peu plus tard. Là, j'ai soif et pas envie de me lancer dans de la grande cuisine. Je vais finir mes empotages. Ce matin j'ai joué avec mes noyaux de dattes qui on produit de germes de 20 km de long, et je dois m'occuper des pousses d'agrumes… et restera les noyaux d'avocats qui commencent aussi à avoir des grands germes - j'ai transformé une boîte à œufs en plastique en mini-serre spéciale germination des noyaux d'avocat : juste la bonne dimension pour caler les noyaux !
Petit coucher de soleil, avec quelques nuages qui nous écrivent des choses dans le ciel ! C'est maintenant avant 21h.
Demain est un autre jour… la semaine repart sur son rythme endiablé. Des réunions tous les jours, dont deux à préparer sérieusement… Une demie journée à y passer.
J'ai pas eu le temps de m'occuper de la paperasse… impératif à traiter dans les deux jours qui viennent.
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