samedi 26 novembre 2016

26 novembre 2016 - Christo à la Fondation Maeght

Presque 16 heures. La tournée du jour s'achève à Saint Paul de Vence après avoir longé le Loup entre le Rouret et La Colle. De là, on récupère un bout de corniche pour arriver en vue de la cité médiévale, doucement éclairée dans l'après-midi qui avance. 

Je monte directement à la Fondation Maeght. Le parking du haut ne sera certainement pas rempli en cette saison. 

Une fois le portillon franchi, on pénètre dans un espace qui emmène ailleurs, au gré des rencontres avec des êtres ou des formes inhabituelles. Les jardins sont consacrés à la sculpture : métal et céramique y sont mis en valeur. 
Je note quelques changements par rapport à mes dernière visites en 2005 et 2008. Un des mobiles de Kalder a cédé la place à une sorte de guimauve qui se gondole dans des teintes psychédéliques. Je retrouverai le mobile sur une des terrasses sur le toit du bâtiment principal.


Aujourd'hui, je suis venue pour voir, in extremis, l'exposition consacrée à Christo. Il a réalisé, sur mesure, un mastaba de barils monté dans la cour Giacometti. C'est l'avant dernier jour. Ils démontent la pyramide lundi. Malgré l'heure relativement avancée, il y a pas mal de visiteurs. La belle journée après une semaine particulièrement pluvieuse a poussé tout le monde dehors ! 

On ne peut pas le manquer, le mastaba. Il dépasse au-dessus des murs, et on s'y heurte de plein fouet dès qu'on pénètre dans la cour. 




Je fais le tour de la montagne tricolore une première fois avant de changer d'objectif pour passer en grand angle, question de cadrer plus large. 



Puis je chemine dans le reste du jardin, au milieu des scultures "résidentes". J'aime bien celles en marbre blanc (Carrare ?), et le gros oeuf de Miro dans une des fontaines. 





La lumière commence à se faire rasante et il sera bientôt trop tard pour profiter des extérieurs. 
Je monte sur le toit terrasse pour avoir un aperçu du parc et du mastaba vu d'en haut. 



L'oeuvre est fascinante. En bas, on manque un peu de recul et de profondeur pour bien apprécier les volumes et la prouesse géométrique. D'en haut, on arrive à trouver des angles intéressants.



Un peu à contre-jour, le soleil du soir jette ses reflets chauds sur les bidons multicolores.
 

 

Je rechange d'objectif pour varier les plaisirs, puis je redescends, parcours à l'envers en faisant des haltes au niveau des sculptures.






Retour à la cour Giacometti pour une vision plus prolongée sur le plancher des vaches.


La lumière a changé en l'espace d'une heure. Les reflets sont mordorés. L'amoncellement de bidons ainsi présenté ouvre des perspectives intéressantes en matière de recyclage !


Les rangées de bidons sont savamment agencées, avec des décalages réguliers et récurrents qui donnent un mouvement de vague presque invisible à cette pyramide. Cette rythmique mène le jeu avec les reflets. Je ne l'avais pas remarqué au prime abord.

 

 

Il se fait tard. La lumière décline sérieusement. Je pousse la porte en sens inverse et laisse le mur bleu derrière moi.



Il est temps de faire le tour des salles à l'intérieur, qui retracent l'oeuvre de Christo et insistent sur le thème des barils qui revient souvent dans la chronologie. 
Je termine par la grande salle où les bronzes de Giacometti ont été mis à l'abri. Ils y sont bien, entre un Chagall et diverses autres toiles rescapées d'expositions passées.  


Encore une belle journée. Je m'en suis mis plein les yeux !... et j'ai un peu de matière pour la carte de voeux... bientôt le moment de m'y mettre !