mardi 31 janvier 2023

mardi 17 janvier 2023

17 janvier 2023 - Histoires de baignoires

Mon passage à Antibes rime depuis 4 ans avec travaux et remises en état diverses dans mon appartement. Cette année, le gros point noir, c'était la baignoire, impossible à nettoyer proprement faute de couche émaillée résiduelle.

Faut dire qu'elle était d'époque... je veux dire de la construction, en 1972. Belle performance donc, elle avait 50 ans, en fonte, et avec de jolies concrétions au niveau de la bonde, sous la cuve ! Je n'ai pas pu récupérer les photos prises par le plombier, mais c'était impressionnant de rouille et de corrosion. Et un peu miraculeux aussi, que personne ne soit passé au travers un jour de grand énervement !  

J'ai oublié de prendre une photo avant le début du chantier... j'irai à la pêche dans mes archives à l'occasion. 

Bref : résumé des épisodes entre le 6 et le 16 janvier.

Première étape : découper la baignoire afin de l'évacuer. Six tranches, trois disques abrasifs, une poussière noire et collante en flottaison dans la pièce et une odeur prégnante dans tout l'appartement, malgré l'aération XXL par les baies vitrées grandes ouvertes - pas top, avec le froid de janvier !


Deuxième étape : inspecter les murs et la dalle, puis colmater les brèches. La baignoire était posée directement contre les parpaings des cloisons, ce qui expliquait les infiltrations, et reposait sur un lit de gravats antédiluviens.
 

Troisième étape : couler une nouvelle dalle et installer la baignoire dans son alcôve. Le plan d'origine consistait à déplacer le robinet pour l'aligner avec le lavabo et aménager un coin douche bien défini, mais le mur n'est pas assez épais... et surtout, les carreaux ne tiennent que par un fil : ça sonne creux, et le moindre coup de travers risque d'enclencher la chute de tout le carrelage. Je n'y tiens pas, je n'ai pas le budget pour tout recarreler ! 



Quatrième étape : préparation du tablier et de la tablette (la baignoire est plus courte qu'avant, les cotes standard ont changé en 50 ans !), et pose de la robinetterie. On laisse un coin accessible pour les inspections ultérieures.



Cinquième étape : pose du tablier, de la tablette, de la barre de douche et de la robinetterie, et du pare-éclaboussures. 
La salle de bain sera opérationnelle après un grand ménage : les murs sont revêtus d'une pellicule noire et grasse comme de la suie... 


Pour la suite de la visite... allez voir sur AirBnB par exemple. Les photos seront bientôt remises à jour. 

vendredi 6 janvier 2023

6 janvier 2023 - Plateau de Calern... souvenirs

Retour sur un endroit que j'aime particulièrement... plateau de Caussols et plateau de Calern. Les deux encadrent la vallée de Caussols, qui ressemble fort à une tourbière, et se déroulent parallèlement sur plusieurs kilomètres en surplombant la côte, 1000 m en contrebas. 

Les vues sont à couper le souffle. 

Dans le dos, on a la chaîne des Alpes qui prend son essor vers des sommets plus lointains.

Cette année, Gréolières n'a pas de neige, et les premières cimes sont celles plus lointaines des Hautes-Alpes, blanches et brillantes, dépassant telles les dents d'un carnassier géant tapi dans une des vallées encaissées de l'arrière-pays... Gorges du Var, de la Vésubie, de la Tinée, et autres, qui mènent aux cols infranchissables en hiver, d'habitude. 

Le plateau de Calern accueille une partie de l'Observatoire de la Côte d'Azur (l'autre partie est sur les hauteurs du Mont Boron à Nice, avec des coupoles érigées par Garnier ou Eiffel, des chefs d'oeuvre architecturaux).






Pour moi, c'est une Mongolie en miniature. Le karst du sous-sol empêche la rétention d'eau... c'est sec, aride, fascinant. Les dolines forment des clairières  rondes naturelles, pouvant idéalement servir à regrouper des troupeaux près des cabanes en pierre des bergers d'antan. 


Aujourd'hui, on a même croisé un grand troupeau caprin-ovin, accompagné d'un berger genre gilet jaune qu'on repère de loin et de trois patous... patibulaires. Pas vraiment rassurés de passer à plus de 50 mètres du cheptel, et rapidement repoussés hors de la sphère de danger. 








Je ne me rappelle jamais le nom de cet aven - de la Charogne ou des Baudillouns, ou un autre... le trou au fond n'est pas très engageant... 

Sur les crêtes, ce sont les lapiaz qui mettent les chevilles à rude épreuve... roche éclatée par le gel, crevasses minérales... et entre deux, on aperçoit l'entrée de quelques avens, des goufres sans fond résultant de l'effondrement des dolines. Impressionnant d'ailleurs de voir ces goufres en formation ici ou là, tels des entonnoirs aux talus herbeux entrecoupés de strates pierreuses... et un trou tout en bas, qui guette le promeneur imprudent.  


Belle journée aussi, avec du soleil ici alors que les nuages sont accrochés plus bas... nous retraverserons le miroir en redescendant vers la civilisation. 

Juste un lien pour explorer un peu plus cet univers :

https://cen-paca.org/decouvrir/les-milieux-naturels/pelouses-seches/plateau-de-calern/