mercredi 30 décembre 2015

30 décembre 2015 - Antibes express

Belle journée pour fin décembre... ils nous annoncent le retour de la grisaille et peut-être même de quelques gouttes de pluie pour fêter le passage à la nouvelle année.
Il faut donc profiter de l'occasion. Pas beaucoup de travail aujourd'hui, je peux me poser une récup' à la volée et aller jouer les touristes.

J'arrive miraculeusement à me garer au bout du boulevard d'Aguillon. L'occasion de jeter un coup d'oeil aux productions des céramistes en résidence dans les ateliers aménagés dans les remparts.

Je grimpe jusqu'à la statue du Penseur, en haut du bastion Saint Jaume. La lumière rasante lui va bien, mais l'éclaire dans le dos... il faudrait que je me motive pour venir une fois en tout début de journée, mais je ne suis pas sûre que la promenade sur les remparts soit ouverte dès l'aube.
Ca grouille de monde. Des gamins se servent de la tête comme d'un mur d'escalade, tentant de se hisser jusque dans la tête. Bref, j'attends qu'ils redescendent pour essayer de cadrer l'oeuvre alphabétique au mieux.






Retour en longeant le port. Voiliers et yachts se prélassent dans une belle luminosité, renvoyant leur image à la surface des bassins. Dommage que la neige ne nappe pas les sommets au loin, la carte postale serait parfaite.






De là, tour rapide dans la vieille ville...


... avant de me véhiculer jusqu'à la Garoupe. La lumière décline vite, c'est déjà trop tard pour envisager de faire un bout du cap à pied. En plus, un flot continu de promeneurs arrivent en sens inverse et le cheminement sera très lent sur une bonne partie du parcours. Pas la peine de tenter le diable... pas envie de terminer à tâton sur le sentier.


Du coup, je me replie sur la batterie du Graillon pour guetter le coucher du soleil sur la baie, avec la Fourmigue qui sert de vigie. La lumière est limpide, les îles se découpent sur l'horizon flamboyant, le massif de l'Esterel se profilant dans le lointain.




Extinction rapide des feux... l'heure de rentrer à la maison, assez tôt pour profiter d'un bout de soirée, pour une fois !

mardi 29 décembre 2015

Voyage gourmand - Tartiflette de potimarron

Je continue mes expériences potironesques... toujours aussi délicieuses.
Au programme aujourd'hui, une sorte de tartiflette gratinée directement dans un petit potimarron.


 
Je vais adapter plusieurs autres recettes similaires où le potimarron est creusé pour constituer en même temps soupière et bol de dégustation, avec un petit chapeau-couvercle : si les courges sont petites, vous pouvez en prévoir une par personne, mais sinon, il n'est pas aisé de partager une soupière en deux après la cuisson. En outre, je n'ai pas de châtaignes dans mes placards, ni de reblochon... donc j'improvise !

Ingrédients pour 2 :
> un potimarron moyen (900 g)
> une gousse d'ail
> 20 cl de crème semi-épaisse
> 100 g de lardons
> 100 g de comté
> poivre
> noix de muscade râpée
> pincée de thym


Préparation :
> laver le potimarron soigneusement : après cuisson, sa peau est suffisamment molle pour être mangée... et ce serait dommage de gâcher la fête par un goût terreux.
> couper le potimarron en deux verticalement.
> évider les pépins.
> poser les deux moitiés dans un plat allant au four, en les calant l'une contre l'autre.
> poivrer au moulin.
> blanchir les lardons une minute, à la poêle ou au micro-onde, éliminer la graisse dégorgée.
> éplucher la gousse d'ail et la presser dans un bol.
> ajouter la crème semi-épaisse puis les lardons égouttés, et mélanger le tout.
> répartir cette sauce crémeuse dans les cavités des deux demies courges.
> trancher le comté en petites lamelles (0,5 x 1 cm).
> éparpiller le fromage à la surface de la crème.
> saupoudrer le thym et la noix de muscade.


Cuisson :
> faire préchauffer le four à 180°C.
> s'assurer que les deux moitiés de potimarron sont bien stables dans le plat.
> verser un verre d'eau (10 cl) dans le fond du plat pour éviter que ça brûle.
> enfourner pour 45 minutes.
> surveiller de temps à autres pour vérifier que tout va bien et que les deux moitiés ne se sont pas inclinées.
> piquer la pointe d'un couteau dans le potimarron pour voir si la cuisson est terminée : elle doit s'enfoncer sans résistance.

Dégustation :
> chacun sa moitié... en faisant attention à ne pas se brûler !


Bon appétit !!!

samedi 26 décembre 2015

26 décembre 2014 - Noël alsacien

Juste quelques mots pour résumer ce Joyeux Noël : il fut joyeux, un festival de jeux, de bonne bouffe, de petites balades hivernales comme on n'en fait pas dans mon coin, un souffle de jouvence qui souffle sur la famille avec la nouvelle génération qui pousse... 
Bref, en complément à la carte de voeux "standard', la carte de voeux spéciale pour souhaiter encore une fois plein de bonnes choses pour 2015 !



dimanche 29 novembre 2015

Texture - Grain de courges

Et non graine de courge ou autre insulte à mots couverts ! Je parle ici du grain de la peau des citrouilles et autres potirons : lisse, rugueux, granuleux.


En fait, je continue sur ma lancée "textures"... je collectionne les photos d'écorce, prises principalement dans des jardins botaniques ou lors de balades aux antipodes.
Quand on parle d'écorces, on pense forcément aux arbres : il faudra que je me livre à un tri dans mes archives. Aujourd'hui, je m'intéresse aux écorces des citrouilles sur lesquelles j'ai jeté mon dévolu pour quelques recettes gourmandes : je leur tire le portrait avant de les passer à la casserole. Je ne sais pas si cela relève d'un rituel un peu sadique, on se croirait presque dans une mauvaise série policière. Mais bon : j'assume !

Vous trouverez déjà quelques spécimens et détails de citrouilles dans mes autres pages dédiées à halloween (voir articles précédents !), et je reviens ici avec quelques gros plan différents, qui mettent en relief la variété des couleurs et des textures.
Je reviendrai dans cette page à l'occasion pour enrichir la collection !

Courge babeurre (butternut)


Potimarrons

  




Pâtissons



Potiron 




samedi 28 novembre 2015

Texture - Palette de décrépitude

Je ne savais pas comment intituler mon article. Cela aurait aussi bien pu être "déchéance", "dégradation", "moisissure", "texture" ou simplement... "temps qui passe".

De quoi s'agit-il ??? Tout bonnement de signes du temps qui passe.
A l'occasion, il faudra que je m'intéresse à des coins de murs salpêtrés... ils participent du même principe.

Accessoirement, j'inaugure une nouvelle rubrique "Textures" qui pourra accueillir certains de mes délires photographiques les jours où je flashe sur des cailloux, des écorces ou des lichens, ou toutes autres surfaces diverses et variées que je n'arrive pas à caser dans des rubriques plus traditionnelles !

Donc aujourd'hui : les moisissures que j'ai trouvées sur les planchettes en bambou sur lesquelles j'avais déposé mes petites citrouilles, potimarrons et pâtissons. Ils avaient commencé à suinter très légèrement... et la planche en bois a absorbé l'humidité, donnant lieu à un développement naissant de moisissures multicolores : on croirait presque voir la palette d'un peintre, et avec un poil de retouches, elles sont super photogéniques ! 
Enjoy!