mercredi 30 septembre 2020

30 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 198

Temps reluisant aujourd'hui... tout brille dans la pluie battante qui offre le miroir de la chaussée aux phares et aux feux ! Bon, il est tôt... et je repars sous la couette !

Je dois penser à renouveler ma carte de bus en passant à Pharmaprix tout à l'heure. Et payer mon loyer. Encore un mois qui est passé trop vite, surtout avec l'animation qui a redonné vie à l'appartement !

Heureusement que nous avons fait l'opération pommes samedi, maintenant ce ne serait plus possible... cela va sans doute entraîner des pertes monstres pour les exploitants qui vivent de la cueillette organisée dans leurs vergers. À croire qu'en plus de la mort culturelle, on veut aussi chahuter la vie agriculturelle (les pommes, ici, ça relève de la culture et des traditions... chacun y va de ses paniers bien remplis !). 


Les émissions du matin sur Ici Première traitent notamment de la santé psychologique en temps de confinement. 

Repas de midi : mafé, je crois qu'il m'en reste encore une barquette... le congélo commence enfin à avoir de la place pour les compotes et autres cuisinage à venir. 

La météo s'améliore un peu. 


Je vais me réserver un créneau pour la piscine ce soir. En souhaitant que les trombes et le vent se seront un peu calmés... et qu'il y aura une ligne d'eau qui me convienne... là, c'est uniquement la ligne 16 contre le mur qui m'est proposée... et franchement, j'aime pas !

Météo qui s'amé

La clinique Diamant me rappelle pour la vaccination... RDV téléphonique vers 17h... qui interviendra à 16h. Vite expédié. Le toubib ne comprend pas pourquoi ma médecin traitant n'a pas voulu s'occuper de me faire une prescription. Bref, reste plus qu'à aller au CLSC le plus proche pour me faire piquer.  

Je demande le remboursement des navettes nature et je verrai pour le concert de l'OSM demain, pas le temps d'appeler aujourd'hui. Fin du chapitre loisirs et divertissements... comme ils disaient tout à l'heure à la radio, la seule explication à ce reconfinement, c'est de marquer les esprits en disant "la récréation est terminée", maintenant ça ne rigole plus. Mis à part que je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir eu une récréation depuis le mois de mars. 

Et je vais quand même finir par me mettre au boulot pour de vrai !

Fin d'après-midi sans pluie, mais avec un vent de compétition. Jolis petits nuages qui zèbrent le ciel.




Coucher de soleil haut en couleurs avant de partir à la piscine. 


mardi 29 septembre 2020

29 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 197

Matinée pas très lumineuse.

Veillée d'armes. Après la stupeur générée par les annonces d'hier soir, la colère. En particulier dans les milieux culturels qui n'ont jamais pu reprendre depuis le mois de mars, ont consenti des sacrifices énormes depuis 6 mois et depuis le déconfinement - limitation extrème du nombre de spectateurs, mesures sanitaires... et reprise depuis quelques semaines à peine, le temps de revoir la grille des spectacles possibles avec un nombre limité d'acteurs ou de musiciens. Bref : la vie culturelle reprenait cahin-caha depuis début septembre. 

Pour les musées, et les bibliothèques, c'est encore plus incompréhensible. Ce ne sont pas des lieux de festivité. Les bibliothèques assurent en outre un rôle social en fournissant des points d'accès à internet aux familles qui n'ont pas les moyens de s'offrir de l'internet résidentiel (c'est cher, ici... on est trèèèès loins des tarifications françaises ou pour 30 euros tu as télé, internet et téléphone résidentiel et mobile). 

Réunion du matin... on tourne en rond. Je trouve. Et je replonge tant bien que mal dans mes projets. Gros souci de concentration... comme en mars. Ça me perturbe, cette interdiction de vivre. 

À midi, je me réchauffe une barquette de mafé... pas pris de photo. Je verrai demain ! C'était bien bon !

À part ça, temps pluvieux diluvien. Du mal à m'y mettre. J'arrive à prendre rendez-vous avec le cabinet Zento que Louis a testé. Pour moi, ce sera acupuncture pour mon problème de bras qui ne passe vraiment pas. J'essaie aussi de prendre rendez-vous pour me faire mon rappel de vaccin antitétanique. Les infirmières me disent que je dois avoir une ordonnance. Les toubibs de leur clinique ne me rappellent pas... on tourne en rond. Je vais tenter ma toubib, mais elle m'avait dit de voir avec une clinique de voyage, manifestement elle n'est pas compétente pour administrer des vaccins - elle commence à m'énerver, je soupçonne même qu'elle déteste voir ses patients en chair et en os. Restera à voir dentiste et ophtalmo... quand j'aurai calé les autres rendez-vous. Et coiffeur... ils ne sont pas reconfinés, mais qui sait ce qui se mijote dans l'arrière-boutique du gouvernement. 

Ils tombe des seaux... j'emballe mes accessoires de peinture et ma toile blanche hermétiquement et je chausse mes bottines d'automne. Elles sont étanches !

Ce soir, cours de peinture... on verra la semaine prochaine si on a le droit de continuer à se retrouver à la galerie Valmi... nous ne sommes que trois dans l'atelier, avec les masques et tout... Ma toile de la semaine dernière ne m'emballe pas trop. Je verrai si je tente de la retravailler à la maison. J'ai aussi trouvé de la glycérine à la pharmacie et je vais essayer de conserver des feuilles d'érable. À voir s'il est possible d'ajouter des vraies feuilles dans une toile "mixte". Ce soir, j'explore le couteau, avec l'enduit un peu épais que j'ai acheté la semaine dernière. Gris bleu et bleu de Prusse, touches de graphite, d'or et de blanc irisé... mer en furie ou

Et l'événement du jour, c'est le premier débat de la campagne américaine entre Trump et Biden. Un fiasco. Niveau cour d'école... et le sale gosse risque fort de conserver sa place à coup d'insultes, de fake news et de malversations diverses. 

lundi 28 septembre 2020

28 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 196

C'est officiel. Montréal et Québec repassent en alerte rouge (alerte maximale) pour la covid. On aura le programme des réjouissances à 17h30 dans l'allocution du premier ministre qui va nous annoncer des "décisions difficiles". Manifestement, trop de gens sont allés cueillir des pommes (c'est vrai que c'était la foire d'empoigne dans les exploitations qui pratiquent cette activité commercialement - nous, nous étions toutes seules, le pommiculteur nous ouvrant ses portes à titre amical). Tout ce qui est dit pour le moment, c'est qu'il va falloir consentir des sacrifices sur le plan social. Je pense qu'on va finir d'assassiner le monde de la restauration, sans parler de l'hôtellerie (très spécialisée dans les congrés et les festivals) et du monde des spectacles en général. 

Je m'attends donc à ce que les excursions réservées il y a un mois soient annulées, et que le concert du 1er octobre soit annulé aussi. Auquel cas, je pense que je vais en demander le remboursement... au train où vont les choses, je ne vois pas quand on pourra de nouveau assister à un spectacle. J'ai environ 200 dollars dans la nature avec l'OSM (orchestre symphonique de Montréal), plus 80 qui traînent sur un compte à l'opéra sans aucune représentation à l'horizon. 

Et je vais essayer de réserver des RDV chez le dentiste, l'optométriste, l'acupuncteur, le pharmacien pour les vaccins... avant que toutes les activités médicales ne soient juste autorisées que pour les urgences (on laisse les gens mourir à petit feu sans leur prodiguer les soins dont ils ont besoin). 

J'espère aussi que le cours de peinture ne va pas être annulé... au pire j'essaierai de pratiquer à la maison en faisant des essais à l'aveugle. Mais bon, là aussi j'ai 500 dollars dans la nature. 

Bref : surveillez le titre de mes articles, on passe en reconfinement jeudi ! 

Salade du jour : quinoa, salade frisée, tomate, échalotte et champignons. 

Après-midi répartie entre livraisons et relance du réseau navajo... j'espère avoir quelques réponses demain... ma cliente semble s'impatienter. 



17h30 - et là, je commence à broyer du noir. Je ne comprends pas en fonction de quels critères ils procèdent aux fermetures de pans entiers de la vie économique ou culturelle. Fermeture des musées et des cinémas, arrêt des spectacles et de tout ce qui ressemble à la culture, y compris les bibliothèques. Mais les commerces peuvent rester ouverts. Limitation des assemblées à 25 personnes dans les lieux de culte. Interdiction de recevoir qui que ce soit chez soi. On repart donc pour un tour. Je pense qu'il vaudrait mieux que j'envisage d'entrer dans les ordres, même en version voeux de silence : j'aurais plus de chance de nouer des liens sociaux. Je sens que l'automne va être encore plus long que le printemps. Aucun mot au sujet des transports en commun... mais je doute que les Navettes Nature fassent partie de ce qu'on nomme transports en commun. J'ai envoyé un mail pour savoir si les NaNa avaient plus de détails. Déjà qu'elles n'ont pu reprendre que mi-septembre, là elles n'ont plus de saison du tout et risquent la faillite pure et simple. 

La nuit tombe super vite maintenant. Et cette engeance de confinement va nous priver des dernières journées un peu longues... fin octobre on retombe dans la "noirceur" avec la nuit qui tombe à 5 heures du soir voire avant. 

Bref... j'en oublie de réserver un créneau de piscine. J'envoie un mail au cabinet Zento Massotherapy, en leur expliquant mes soucis au bras. Avec un peu de chance ils me rappelleront demain. J'aimerais essayer l'acupuncture pour tenter de remettre mon nerf ulnaire en place. 

J'ai aussi envoyé un mail à la clinique de voyage pour refaire mon vaccin antitétanique. À la pharmacie ils n'ont pas su me dire si ça faisait partie des vaccins administrables par leur infirmière. 

Je pense que je dois rappeler ma toubib et réclamer une visite en personne... ras le bol de n'avoir qu'une voix au bout du téléphone, qui ne m'a jamais vue ni auscultée ni rien. Je pourrais aussi bien potasser le Vidal et les sites médicaux en ligne pour me poser mes diagnostiques et tenter de résoudre mes pathologies... c'est d'ailleurs ce que je fais depuis le mois de mars. 

Et je meurs de chaud. Finalement la pluie n'est pas vraiment arrivée. Juste trois gouttes quand je suis allée chercher mon panier chez Couffin Bio. 

Demain c'est peinture... et je vais au bureau pour jouer avec Adobe Illustrator entre autres jeux. J'attaque les tâches de fond et ça ne m'amuse pas d'extraire tous les cadavres que j'ai laissé traîner dans mes placards ! 

dimanche 27 septembre 2020

27 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 195

Journée bien dense aujourd'hui. Et matinée un peu grisailleuse mais chaude et moite. Normalement ça va se dégager dans la journée. Les arbres affichent de plus en plus leurs couleurs. L'automne est précoce cette année. 


Petites lectures à l'aube avant de sauter hors du lit, et ensuite la course a commencé.

Un brin de ménage, petit déjeuner à l'arrache, je prépare mon sac pour partir explorer l'île Sainte Hélène. Mais avant ça, Dorothée vient récupérer ses pommes, on discute chiffon, et je lui passe mon ballon de yoga qui ne me sert finalement pas... trop bas pour m'en servir comme siège pour bosser - si je réitère l'expérience, faudra que je trouve un ballon de 85 cm de diamètre. 

Du coup, elle me dépose au centre-ville. Je galère un peu pour trouver l'entrée du métro, au premier sous-sol du centre Eaton... et je m'envoie une partie du labyrinthe de la ville souterraine... j'enrage toujours. C'est une des raisons pour lesquelle j'évite généralement la station McGill et que je lui préfère Guy-Concordia ou Place des Arts, quitte à marcher un peu et même si la rue Sainte Catherine ressemble à un noman's land depuis des mois. 

Bref, j'arrive au parc Drapeau largement dans les temps et je me prends deux minutes pour regarder un peu le décor. La sortie donne sur l'esplanade de la Biosphère. Nous sommes au coeur du site qui a hébergé l'Exposition universelle de 1967 avec encore plusieurs éléments architecturaux de cette époque. 

Je me laisse guider par la musique. Le Cirque Eloïse donne un spectacle sur une scène de plein-air. Je n'ai pas étudié le programme... et je pense que j'ai tort, mais bon. Pas le temps de tout faire. Leur spectacle a l'air bien sympathique et tonifiant - "Les maîtres nageurs" sur fond musical de swing endiablé. 


J'arrive au Musée Stewart, un bel endroit qui borde le fleuve et jouxte le lunapark de la Ronde, juste de l'autre côté du pont Jacques Cartier. J'ai enfin tout loisir d'observer le pont, la sphère et le décor, autrement que de la cabine des bus qui m'emmènent à Québec ! 

Je vais ouvrir une autre page pour la visite du musée... j'ai pris des tonnes de photos aujourd'hui, le tri va être compliqué... et je vais aussi faire une page pour ce que j'ai vu du parc Drapeau drapé dans ses couleurs d'automne. 

Le musée est logé dans un ancien fort qui, comme les fortifications de Lévis, a été construit pour repousser une éventuelle invasion américaine... mais les américains ont finalement remballé leurs intentions belliqueuses - c'était au 19ème siècle, après leur indépendance, et pour asseoir leur indépendance territoriale. Je dois retrouver quelques détails sur le sujet car ça a manifestement pas mal ébranlé le nouveau commandement britannique après l'éviction des français. Je me suis inscrite pour la visite de l'entrepôt, et pour celle concernant le camp d'internement qui avait fait suite aux casernes pour incarcérer les prisonniers civils d'origine italienne envoyés par le Royaume-Uni dans les années 1940 (même principe que pour les civils d'origine japonaise assez maltraités sur la côte ouest du continent, de la Colombie Britannique à la Californie).  

Après la visite du musée, je me mets en quête du grand entrepôt, nommé "la poudrière", qui est caché au fond d'un petit vallon où coule un joli ruisseau. Le petit entrepôt qui jouxte le musée contenait moins de munitions et beaucoup moins de poudre, et les deux sites étaient séparés pour des questions de sécurité contre les incendies et contre les ennemis. 

Ensuite je remonte le ruisseau, super bucolique avec tous les reflets dorés des arbres qui se mirent sur la surface de l'eau. C'est magique, un effet kaléidoscopique d'enfer. 

J'en oublie de chercher l'accès à la tour de Lévis qui doit être à un jet de pierre... tant pis, ce sera pour une autre fois. Je ne sais pas si elle est ouverte à la visite ou à l'escalade... ni quelles sont les restrictions en ces périodes troublées. 

Je me retrouve de l'autre côté de l'île, qui donne sur la rive sud du Saint Laurent et la ville de Longueuil. Cela me ramène doucement vers la station de métro en arrivant derrière la Biosphère. L'occasion de voir le restaurant Hélène-de-Champlain... un must de la gastronomie locale, sis dans un ancien manoir du 17ème siècle.

La Biosphère se matérialise d'un coup juste après avoir passé le cimetière militaire. Sa structure en dentelle métallique lui confère transparence et légèreté. Elle abrite le musée de l'environnement qui est actuellement fermé pour cause de covid - pour une durée indéterminée. Il doit être intéressant de grimper de terrasse en terrasse jusqu'au sommet de la sphère ! 

Pour compenser, on a une très belle expo de photos sur le thème de la protection des océans, écosystèmes fragiles, qui borde toute la promenade jusqu'au parvis du métro. Bref... je passe plus d'une heure sur l'esplanade qui s'est parée des couleurs du couchant qui s'annonce et fait encore plus vibrer la flamme des feuillages. 

Je reprends mon métro et je rentre à la maison, relativement fourbue... et affamée ! Tri sommaire des photos, je les rajouterai en cours de semaine... trop moulue ce soir, envie de me doucher et d'aller dormir. On reprend le travail demain, sans doute en alerte rouge pour ce qui est de la covid, et je n'ai aucune idée de la façon dont ils vont nous reconfiner... J'espère aussi que les excursions du mois d'octobre ne seront pas suspendues... j'aimerais bien faire un tour en forêt (Mont Saint Bruno) et en zone lacustre (Yamaska) où les derniers migrateurs doivent faire étape en ce moment... l'an dernier, il y avait des oies des neiges partout sur les berges du fleuve ! 


samedi 26 septembre 2020

26 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 194

Réveil 7h. Encore un peu de temps avant que l'alarme ne se manifeste. Un brin de lecture avant de mettre pied à terre. Il fait chaud et très beau. 


Et j'hésite devant ma garde-robe pour savoir ce que je me mets. Jeans, chaussettes et baskets sont de rigueur... on ne sait jamais trop quelle tique va croiser notre chemin et je n'ai pas envie de ramener des passagers clandestins. Et finalement, t-shirt et sweat shirt qui ne servira que pour aller jusqu'au point de rendez-vous... fait déjà chaud ! 

Départ 9h, j'ai manifestement loupé un métro, j'attends le suivant pendant 7 minutes. Rebelote à Snowdon, attente de 7 minutes aussi. J'arrive à Villa-Maria juste dans les temps. Les filles ne sont pas encore là. Dans la foulée, on va récupérer AE - son test covid est revenu négatif ce matin, et du coup elle peut venir. Elle se tient toujours une bonne crève, gentiment rapportée de l'école par ses enfants. Apparemment un sale rhume un peu bronchitique hante les écoles et fait peur à tout le monde car il présente certains symptômes typiques de la covid - toux, courbatures, mal de crâne, etc. 

En route pour le grand sud, à la frontière des USA. On loupe la route habituelle, ce qui nous donne l'occasion d'apprécier tous les vergers taillés au cordeau avec l'odeur des pommes qui traîne dans l'air. C'est jour de cueillette et la foule se presse... qui sait, ce sera peut-être la dernière sortie avant le reconfinement...  Les paysages sont splendides. Les arbres ont déjà leurs couleurs et les érablières ne manquent pas dans cette région très rurale. Bref, c'est un petit festival pour les sens ! 


Arrivée à destination. Des champs de pommiers jusqu'à l'horizon, avec les pommes qui resplendissent telles des boules de Noël accrochées  dans tous les arbres.



Nous nous mettons à l'oeuvre dans les rangées "Olympic", avant d'aller voir les Spartans et les McIntosh et les Corland. Pommes juteuses et sucrées à souhait. On termine par les Gala, Paulared et Empire. Nous sommes chargées comme des mules. Le coffre est rempli, on doit avoir près de 200 kg de pommes, là ! 



 

Sur le chemin du retour, nous découvrons que le petit resto québécois a fermé. Les propriétaires ont pris leur retraite. Nous nous rabattrons sur "Mamie Dora" qui sert en terrasse. Spécialité de la maison : la poutine. Je prends donc la poutine maison. Copieuse, mais ça va le faire juste bien. 

Autre halte au Tigre géant. Chacune y trouve quelques bricoles - des boîtes en plastique pour ranger mon matériel de peinture pour ce qui me concerne. 

On réintègre Montréal vers 16h. Rangement des pommes, je prépare les sacs à donner à Dorothée. 

Coucher de soleil... et je mangerai une belle pomme. Pas faim ce soir, après la poutine de midi !


Et je me mets à la mise à jour du blog !! Dans la foulée, ce sera douche et dodo. Je suis moulue et gluante. 

Demain est un autre jour... je vais au Musée Stewart sur l'île Sainte Hélène... et ce sera aussi l'expédition pour y arriver !