mercredi 23 septembre 2020

23 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 191

Le cour était bien hier soir. Je vais devoir compléter mon équipement et je parcours les divers sites des magasins spécialisés dans les beaux-arts. Ce sera DeSerres... les autres sont au diable vauvert et les différences de prix ne valent pas le détour. Du coup je prends la carte de fidélité qui me donnera droit à quelques réductions minimes. 

Finalement je reste aussi à la maison aujourd'hui... du mal à émerger le matin et les 45 minutes de transport sont en trop pour arriver à une heure décente au bureau. Je verrai demain... même si on a une réunion à 9h30 et selon la météo. J'ai des trucs à imprimer et je devrais trouver d'autres têtes là-bas, à défaut de retrouver mes collègues. Pour le coup, sauf obligation, je pense que personne ne va retourner au bureau, et le discours justifiant l'intérêt de ma présence au Canada me semble prendre l'eau de plus en plus. Genre, télétravail de France, ok, mais pas trop longtemps... pour des questions de décalage horaire. Bon, ça fait 30 ans que je bosse dans un créneau horaire qui convient très bien aux clients du Colorado ou de Californie. Juste besoin de commencer plus tard le matin, ou au pire de m'y coller vers midi en France et d'enquiller mes 8 heures d'une traite... ce qui fait terminer à une heure ou les USA sont bien réveillés, avec l'avantage de ne pas avoir 12 heures de décalage avec les sous-traitants basés en Asie (ce qui, vu d'ici est super galère quand on a des urgences à gérer). 

Et évidemment, on s'achemine vers de nouveaux confinements à cause de la deuxième vague de covid... quelle est la part de danger réel... mystère. Ils sont tous terrorisés. Même la grippe les terrorise. Faut dire qu'ils n'ont pas non plus réussi à résorber les retards accumulés dans les autres secteurs de la médecine et qu'on est maintenant face à une catastrophe pour ce qui est du cancer : chirurgies reportées et dépistage suspendu pendant des mois n'ont pas arrangé l'état de santé des patients concernés. Dire que les spécialistes sont inquiets est un euphémisme. Tout ça pour dire que les titres de mes articles sont susceptibles d'évoluer vers "reconfinement" dans un proche avenir. 

Parallèlement, on fête maintenant le Nouvel An juif - Roch Hannah et Yom Kippour. L'occasion de rebrasser un peu les cartes microbiennes dans la communauté - ils avaient déjà bien brassé avec Pessah, la Pâques juive, notamment en raison des liens entre les communautés montrélaise et new-yorkaise. 

Temps brouillasseux aujourd'hui. Pas froid, mais très gris et humide. Genre hammam. Je ne sais pas si c'est un effet collatéral de Teddy, le dernier ouragan qui est remonté le long des côtes américaines et qui pourrit bien les provinces maritimes en ce moment - vagues énormes et submersion au programme !



Les couleurs automnales commencent à s'imposer dans le paysage. Douceur mais on est loin des canicules qui ont donné leur nom à la saison de l'été indien. Manifestement ça fait même plusieurs années qu'il n'y en a pas vraiment eu, selon les animateurs qui se lamentent sur le sujet à la radio !

Fringale de midi. Je me prends le temps, pour une fois qu'il n'y a rien qui urge. Et donc je me bricole un repas de roi : énorme steak au poivre, cuit en aller-retour avec des échalottes et encore saignant à coeur, sur lit de champignons, épinards et une pomme de terre débitée en lamelle. Je me suis senti un appétit d'ogre sur ce coup-là. Mon prochain délire/délice carné sera un magret de canard que j'ai en stock au frigo... on verra d'ici deux semaines, il ne faut pas abuser des bonnes choses !! 


Après quoi je me remets au taf. Pointage des corrections dans un document japonais. La valse hésitation des phrases corrigées 5 ou 6 fois à quelques minutes ou quelques heures d'intervalle. Et la prochaine fois, ce sera re-corrigé encore autrement. Les traducteurs en ont pris leur parti et ne font plus trop d'effort pour s'adapter aux lubies des valideurs qui changent d'idées selon le sens du vent. Bref ! Ça m'occupe l'essentiel de l'après-midi. Je livrerai demain. 

Coucher de soleil du jour en plusieurs étapes. Les nuages se sont mis de la partie et ça donne de jolis reliefs !





Doro m'appelle vers 7h. L'occasion d'aller m'aérer au centre Alexis-Nihon. Le Canadian Tire est immense là-bas et j'arriverai à y dénicher le bloc multiprise anti-surtension qui va bien pour finir d'installer mon coin informatique de secours dans ma chambre. Dommage que DeSerres ferme ses portes aussi tôt, sinon j'en aurai profité pour faire une partie de mes emplettes... je n'ose pas commander sur internet : je ne sais pas combien de temps mettent leurs livraisons, et je ne sais pas trop à quoi correspondent les tailles et les quantités indiquées en pouces et en onces liquides. C'est gênant. Donc faudra que je m'octroie une expédition vendredi en fin d'après-midi, ou samedi en rentrant des pommes. 

Retour vers 21h. Je remplis mon sac de dessin. J'ai déjà un sac de piscine accroché dans le couloir. Là, je sens que le sac de dessin va prendre de l'ampleur et je comprends mieux les autres filles du cours qui se déambulent carrément avec la valise trolley à roulettes !

Je me remets à ce que j'avais interrompu sauvagement avant de partir : l'état des lieux pour la cheffe, vite expédié avec moults détails... et mon billet d'avion - la prise de tête. 

D'abord je n'arrive pas à changer mes coordonnées dans mon profil Aéroplan. Pas sûre que ce soit très utile, mais bon... j'arrive à inscrire les numéros de téléphone qui vont bien et saisir mon adresse ici. À la suite de quoi je réserve mon aller-retour pour Noël, à peu près aux dates que j'avais prévues. 

Restera plus qu'à poser les congés et former mon backup sachant que les collègues n'ont jamais le temps de s'intéresser à mes chantiers... demain est un autre jour... et je ne pense pas aller au bureau trop tôt le matin pour cause de réunion qui se fera très bien d'ici !

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