Temps froid et humide aujourd'hui. Nous ne verrons pas beaucoup le soleil... on plonge de plus en plus dans l'hiver.
Mathilde et Louis partent ce soir. Dernier jour de boulot à la maison, ensuite je reprendrai le chemin du bureau quotidiennement... ou en tout cas, je vais essayer. Même si le bureau est désert, ça me force à sortir et je croise quand même des gens. Et j'ai de nouveau l'impression d'habiter chez moi et pas dans mon bureau.
La semaine d'escale à Montréal avant le grand retour m'aura fait un break salutaire dans la routine... le déclencheur pour revenir à une certaine normalité avec les pauses resto et les quelques sorties. Cela ne remet pas en route la vie associative... et pour ce qui est du tango, je pense qu'à Montréal ça va prendre des siècles avant que les célibataires sans partenaires puissent retrouver le goût du parquet. C'est nul, mais c'est comme ça. Prendre des cours sur Zoom pour danser avec une chaise dans mon appartement me semble totalement surréaliste et ne comble pas le besoin de lien social.
Ce qui me rappelle que je dois reprendre contact avec l'Union Française... et voir ce qu'ils proposent en termes d'activités sociales - bricolage et remise en état de leur batisse historique ou autre occupation utile.
Bref. Mathilde profite de la matinée pour faire un saut au musée des beaux-arts et arrive donc à visiter l'exposition du moment.
Repas bien orchestré à midi. Commande d'un taxi Uber pour 15 heures. Autant viser large pour être serein. Tout ira bien pour aller à l'aéroport.
Sur place, c'est plutôt glauque et triste. Seuls les personnels naviguant et les agents aéroportuaires sont autorisés à pénétrer dans le hall de départ en plus des passagers. Du coup je poireaute un peu en attendant qu'ils aient finir d'enregistrer leurs bagages. On se fera un calin express sur le trottoir dans les courants d'air.
De là, je retourne prendre le bus, qui faisait mine de m'attendre. Centre ville rejoint en un clin d'oeil. Deux stations de métro et je choppe un 165 qui me ramène à la maison.
Je me replonge dans les projets que j'ai interrompus avant de partir cet après-midi. Je dois aussi refaire mon lit et faire un brin de ménage... Je me réserve la tournée de lessives pour demain ou pour la fin de semaine.
Je dois refaire la liste des courriers et autres tâches administratives qui s'accumulent. Impôts, LCL, et j'en passe. Et surtout me réserver les week-ends de randonnées avec les Navettes Nature qui reprennent enfin du service. En souhaitant qu'on ne nous reconfine pas d'ici-là. Le premier ministre n'est pas trop content de la situation sanitaire. Trop de cas. On nous brandit la menace du confinement tous les jours maintenant. Comme si ça changerait grand chose en ce qui me concerne.
Bref. Demain est un autre jour. Réunion et trucs à lire... et des tas de choses à livrer. Ça n'arrête jamais !
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