jeudi 10 septembre 2020

10 septembre 2020 - Montréal - Déconfinement jour 178

Morne journée... grisaille tenace, on soupçonne le carrefour au coin de la rue aux lumières rouges et vertes dégagées par les feux de signalisation. Et vu l'absence de vent, ça va durer toute la journée. Pas vraiment froid, mais collant et pénétrant. 


Gros petit déjeuner, puis je plonge dans la réunion du matin. J'ai complètement oublié d'envoyer mon état des lieux hier soir. En fait j'ai bien failli oublier qu'il y avait réunion aujourd'hui. Maintenant qu'on est passé à une tous les 15 jours, et que tous les jours sont pareils, ben c'est difficile de faire la différence entre les semaines avec et les semaines sans réunion. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois... je me programme un rappel dans le calendrier. 

Mathilde va faire un tour avec mon vélo... autant qu'il serve. Avec la pluie c'est pas trop top, mais bon. Cela nous donnera l'occasion de goûter à des brioches diverses pour le dessert de midi ! Avec la tisane et après la grosse salade composée (pas de photo - on y a mis scarole, fenouil, tomate, petits oignons, poivron et champignons). 

Après-midi qui démarre tard. Finalement je n'irai pas au bureau, c'est pas rentable vu comme l'heure est entamée. Donc je vais me prévoir la journée de demain pour essayer de boucler deux chantiers qui demandent la machine PAO. 

Ensuite faut que je reparte à la pêche aux traducteurs... et que j'attaque les tâches de fond remises à plus tard depuis des mois (si ce ne sont pas des années...).

Bref. Aujourd'hui je lâche le clavier du bureau vers 18h. Je vais faire un tour pour essayer ma carte de crédit en entrant le code... j'ai un gros doute, à force de ne pratiquer que la version sans contact, on finit par oublier l'essentiel ! 



On a failli voir le jour... mais c'était une fausse alerte. Il pluviote toujours, le nuage est accroché sur "la Montagne". 

Et ce soir, on va tester le resto russe juste à côté de la maison. Histoire de dire qu'on s'est un peu aéré. L'Ermitage. Je posterai ma revue un peu plus  tard. Ils se disent spécialistes en cuisine russe et européenne. À suivre !!! 


Alors, c'était top ! Ambiance enfumée au début, ils avaient sans doute fait cramer de la viande ou de la matière grasse et la ventilation peinait un peu à évacuer l'odeur âcre, mais la nourriture est de toute qualité : préparée maison, et des plats originaux. Nous avons opté pour le menu dégustation arrangé pour trois personnes, l'occasion de goûter un peu à tout, et ce fut une bonne surprise de bout en bout du repas. 

Entrée de bouchées de filets de poisson : esturgeon fumé, saumon et anguille, avec blinis maison et caviar de saumon. Ils ont aussi du caviar à la carte pour les amateurs. Le pain est aussi fait main sur place. Ensuite des raviolis aux cèpes et à la viande. En plat de résistance, j'ai opté pour du wapiti, mais le boeuf stroganoff des autres assiettes était très goûteux aussi. Et en dessert, des crèpes fourrées à la framboise... délicieux. Je pense que j'en oublie. Ah oui, le trou normand entre les entrées et le plat de résistance, sorbet citron avec un filet de vodka très parfumée. 

Bref : c'était une bonne pioche, bien mieux et moins ostensible que le Duc de Lorraine juste à côté. L'Ermitage rend hommage au musée éponyme, le décor s'en inspire d'ailleurs, un peu vieillot, avec des toiles accrochées aux murs et des tentures qui rappellent les palais emplis de courants d'air ! La dame qui nous servait avait déjà un certain âge et était toute à son affaire, très fière de nous présenter les mets et les bons produits sortant de la cuisine. Un bon moment... jusqu'à l'arrivée d'un groupe d'universitaires américains très bruyants et très en retard... nous avions terminé et avons rapidement pris la tangente ! 

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