dimanche 21 mars 2021

21 mars 2021 - Montréal - Couvre-feu allégé

Dimanche radieux. Il fait encore plus chaud que samedi. La neige fond à vue d'oeil au bord des rues et dans les parcs et les squares. On monte au-dessus de 15 ou 17°C selon l'exposition. 

Grasse matinée. Discussion au petit matin.. je replonge sous la couette. 

Gros petit déjeuner pour me caler jusqu'à ce soir. 

Il fait trop beau pour rester enfermée... et j'ai des courses à fairevant d'aller faire un tour en bordure de cimetière... il est fermé comme tous les dimanche... trop peur qu'on aille faire la foire au milieu des tombes. Et on patauge quand même un peu dans les contre-allées. 



Je coupe par le square Jean Brillant. Les services municipaux sont en train de démonter la patinoire transformée en grande flaque d'eau coincée entre les planches qui matérialisaient "l'aréna". Il y a du monde. Je n'ose pas imaginer le Mont Royal qui doit aussi être pris d'assaut. Au final, je n'y suis pas retournée de l'hiver... trop de monde et un peu compliqué pour y accéder lorsque le chemin Remembrance est fermé pour une raison ou une autre.

De là, je repique sur la Côte des Neiges. Je m'octroie une longue pause chez Renaud-Bray au milieu des livres. Ils ont fini de liquider leur rayon disque... faut maintenant aller chez Archambault, à l'autre bout de la ville. 

De là, direction ExoFruits... je dévalise... reste plus qu'à me préparer des doses pique-nique en vue du trip à Québec. Fruits secs à mélanger façon mendiants, pratique à grignoter et remplace avantageusement les céréales du petit déjeuner ou un bout de repas.

Retour à la maison avant la nuit... c'est bien l'heure d'été. On profite des journées plus longtemps. À choisir, je préfèrerais rester en heure d'été toute l'année plutôt que de revenir définitivement à l'heure d'hiver.





samedi 20 mars 2021

20 mars 2021 - Montréal - Couvre-feu allégé

Samedi. Le temps de dormir un peu, même si mes nuits ne sont pas tout à fait comme je le voudrais. On a regagné une heure d'obscurité le matin, mais pour combien de temps... 

Je tourne et je vire dans l'appartement en attendant l'appel de maman. Je dois décoller vers 12h30 pour aller voir l'exposition Dior au musée McCord. 

Grandes discussions sur les thèmes d'actualité ou autres. Entre l'avancement de la vaccination qui piétine un peu, la recrudescence des cas en Europe, le reconfinement partiel sélectif en France, et la comparaison avec les mesures d'ici... et un brin de culture entre deux...  

La météo est au beau fixe. Il fait "chaud" selon les critères locaux. Température au-dessus de 5°C car on a un petit vent. J'allège la tenue pour aller au musée... il n'y a pas de vestiaire et je vais garder mon manteau sur le bras. Je me dis que je risque de galérer quand je vais aller visiter les musées à Québec, en particulier le samedi en sautant du bus sans transiter par l'hôtel. J'ai encore le temps d'y réfléchir un peu... voire d'appeler le musée pour savoir ce qu'ils préconisent. 

Je vais poster les photos et mes commentaires de l'expo Dior dans un autre article. Expo intéressante si on s'intéresse à la couture et aux grands couturiers, et à la mode en tant que marqueur social et sociétal. Là, l'époque visée concerne l'apogée de la maison Dior - 1947-1957 - avant que d'autres grands noms ne prennent la succession de Christian Dior, décédé prématurément. 

Au retour, je passe par la boulangerie que je dévalise littéralement, puis à Pharmaprix pour remettre des tickets de bus sur ma carte (je ne prends plus de forfait mensuel depuis décembre faute d'activités suffisantes à l'extérieur pour l'amortir). Retour à temps pour engloutir la fougasse (version locale mais néanmoins goûteuse) avant la visite hebdomadaire de Dorothée pour les papotages de circonstance. 

Coucher de soleil express... toujours limpide, plus ça va, moins on a de nuages ! Demain il devrait faire encore plus chaud ! 



Après quoi je suis aller barboter une petite heure. Ça a fini de me vider. Grosse fatigue et grosse fringale en rentrant ! Demain est un autre jour...

20 mars 2021 - Musée McCord Montréal - Christian DIOR, 1947-1957

Il est temps de renouer avec un peu de culture. Je dois aussi réserver une entrée au musée des beaux-arts pour l'exposition Riopelle... 

Donc aujourd'hui, Musée McCord pour l'exposition Christian DIOR qui a été inaugurée fin septembre, quelques jours avant le reconfinement qui vient de s'achever. 



Du coup, en marge de l'exposition, il y a plusieurs vidéos à consulter sur le site du musée et sur YouTube... je dois ajouter les liens.  



Le vernissage virtuel de l'exposition le 23 septembre 2020 (commencer la lecture 3 minutes après le début) - https://youtu.be/NnOQPU00-Qg - ça montre une partie de l'exposition entre les entretiens. C'est intéressant à regarder... dommage que les interventions en anglais ne soient pas sous-titrées (la curatrice de l'exposition, une spécialiste de Dior, est anglophone...). 

Autre lien en marge du présent article - l'exposition "Créateur de rêves" au Musée des Arts décoratifs à Paris - https://youtu.be/FLWDWzMrkBE


Par ailleurs, mes photos ne rendent pas vraiment justice au talent des ateliers de la maison... entre les modèles ou objets exposés en vitrine et une lumière pas forcément au mieux... bref : ça donnera une idée, à complèter avec le catalogue de l'expo, en anglais uniquement car elle a été conçue à Toronto où la francophonie québécoise est le cadet des soucis. Le catalogue est néanmoins bien complémentaire sur les techniques de couture, présentant les croquis et les patrons des modèles visibles dans la rétrospective. 

J'essaie de regrouper par salle et par modèle... sans trop faire de tri, sinon j'y suis encore dans trois jours. Je n'ai pas regardé l'intégralité des montages vidéos non plus... et j'ai peut-être loupé quelque chose malgré les deux tours que j'ai pris le temps de faire. L'expo présente plus de 50 robes, de nombreuses photos et documents (dans les vidéos diffusées) et des accessoires provenant de collections privées mais aussi des collections du Musée Royal de l'Ontario.

Tout d'abord de l'art de transposer les croquis en modèles puis en patrons. 
Marques distinctives aussi avec les vestes-tailleur d'une seule pièce laissant à l'épaule la liberté de bouger, les poches plaquées sur le devant assurant l'habillage de la tenue. 



Avec ensuite une incursion dans le monde des accessoires : parfums, bijoux fantaisie plus accessibles que les parures de pierres précieuses, chapeaux, gants et chaussures... que j'ai largement laissés de côté dans mon mitraillage. 
J'ai quand même flashé sur la parure "muguet", la fleur emblématique du couturier qui ne s'en départissait jamais.


Ensuite une variété de petites robes noires et autres tenues pour la journée - Dior mettait un point d'honneur à habiller la femme pour toutes les occasions de la journée ou de la vie, du matin à la maison, aux soirées de prestige en passant par les dîners mondains ou autres cocktails, sans oublier la robe de mariée, incontournable de toute collection. 

Grand soin apporté aux détails et au confort, avec des plissés en godets complexes, des robes bustiers associés à des caracos interchangeables mettant la jupe en valeur de différentes façons. 






La galerie suivante permet de voir les modèles sans vitrine... mais sans s'approcher. Ça bipe de partout dès qu'on se penche un peu trop. Le gardien garde son flegme... le pauvre, ça doit le saoûler grave toutes ces stridulations.
On apprécie de pouvoir voir le devant et le dos des modèles, et les croquis en arrière-plan sur le mur du fond. 










Cette première approche nous mène tout droit vers les partenaires indispensables du couturier : ateliers de broderie, spécialistes du tissage pour adapter les étoffes aux créations... des réalisations sur mesure, en petites séries, qui confinent à l'expérimental. Du grand art.













 

Après les splendeurs de la broderie, nous arrivons au clou du spectacle avec les robes de soirée qui associent tous ces savoir-faire.
La salle est placée sous le signe des crinolines qui drapent le plafond en plus de donner du volume aux robes longues. 













Après quoi, j'ai refait un tour rapide des autres expos que j'avais vues l'an dernier avant de m'achever à la boutique. Ils y ont des bijoux très jolis... mais bon, vu la raréfaction des occasions de les porter, et le cirque pour démêler les boucles d'oreille des élastiques des masques anti-microbes... pas la peine de claquer des sous pour le moment.