samedi 20 mars 2021

20 mars 2021 - Musée McCord Montréal - Christian DIOR, 1947-1957

Il est temps de renouer avec un peu de culture. Je dois aussi réserver une entrée au musée des beaux-arts pour l'exposition Riopelle... 

Donc aujourd'hui, Musée McCord pour l'exposition Christian DIOR qui a été inaugurée fin septembre, quelques jours avant le reconfinement qui vient de s'achever. 



Du coup, en marge de l'exposition, il y a plusieurs vidéos à consulter sur le site du musée et sur YouTube... je dois ajouter les liens.  



Le vernissage virtuel de l'exposition le 23 septembre 2020 (commencer la lecture 3 minutes après le début) - https://youtu.be/NnOQPU00-Qg - ça montre une partie de l'exposition entre les entretiens. C'est intéressant à regarder... dommage que les interventions en anglais ne soient pas sous-titrées (la curatrice de l'exposition, une spécialiste de Dior, est anglophone...). 

Autre lien en marge du présent article - l'exposition "Créateur de rêves" au Musée des Arts décoratifs à Paris - https://youtu.be/FLWDWzMrkBE


Par ailleurs, mes photos ne rendent pas vraiment justice au talent des ateliers de la maison... entre les modèles ou objets exposés en vitrine et une lumière pas forcément au mieux... bref : ça donnera une idée, à complèter avec le catalogue de l'expo, en anglais uniquement car elle a été conçue à Toronto où la francophonie québécoise est le cadet des soucis. Le catalogue est néanmoins bien complémentaire sur les techniques de couture, présentant les croquis et les patrons des modèles visibles dans la rétrospective. 

J'essaie de regrouper par salle et par modèle... sans trop faire de tri, sinon j'y suis encore dans trois jours. Je n'ai pas regardé l'intégralité des montages vidéos non plus... et j'ai peut-être loupé quelque chose malgré les deux tours que j'ai pris le temps de faire. L'expo présente plus de 50 robes, de nombreuses photos et documents (dans les vidéos diffusées) et des accessoires provenant de collections privées mais aussi des collections du Musée Royal de l'Ontario.

Tout d'abord de l'art de transposer les croquis en modèles puis en patrons. 
Marques distinctives aussi avec les vestes-tailleur d'une seule pièce laissant à l'épaule la liberté de bouger, les poches plaquées sur le devant assurant l'habillage de la tenue. 



Avec ensuite une incursion dans le monde des accessoires : parfums, bijoux fantaisie plus accessibles que les parures de pierres précieuses, chapeaux, gants et chaussures... que j'ai largement laissés de côté dans mon mitraillage. 
J'ai quand même flashé sur la parure "muguet", la fleur emblématique du couturier qui ne s'en départissait jamais.


Ensuite une variété de petites robes noires et autres tenues pour la journée - Dior mettait un point d'honneur à habiller la femme pour toutes les occasions de la journée ou de la vie, du matin à la maison, aux soirées de prestige en passant par les dîners mondains ou autres cocktails, sans oublier la robe de mariée, incontournable de toute collection. 

Grand soin apporté aux détails et au confort, avec des plissés en godets complexes, des robes bustiers associés à des caracos interchangeables mettant la jupe en valeur de différentes façons. 






La galerie suivante permet de voir les modèles sans vitrine... mais sans s'approcher. Ça bipe de partout dès qu'on se penche un peu trop. Le gardien garde son flegme... le pauvre, ça doit le saoûler grave toutes ces stridulations.
On apprécie de pouvoir voir le devant et le dos des modèles, et les croquis en arrière-plan sur le mur du fond. 










Cette première approche nous mène tout droit vers les partenaires indispensables du couturier : ateliers de broderie, spécialistes du tissage pour adapter les étoffes aux créations... des réalisations sur mesure, en petites séries, qui confinent à l'expérimental. Du grand art.













 

Après les splendeurs de la broderie, nous arrivons au clou du spectacle avec les robes de soirée qui associent tous ces savoir-faire.
La salle est placée sous le signe des crinolines qui drapent le plafond en plus de donner du volume aux robes longues. 













Après quoi, j'ai refait un tour rapide des autres expos que j'avais vues l'an dernier avant de m'achever à la boutique. Ils y ont des bijoux très jolis... mais bon, vu la raréfaction des occasions de les porter, et le cirque pour démêler les boucles d'oreille des élastiques des masques anti-microbes... pas la peine de claquer des sous pour le moment. 


2 commentaires:

  1. merci pour ces belles robes et broderies.

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    1. De rien ! Tous ces métiers sont du grand art et heureusement qu'il reste encore les grandes maisons de couture pour les faire vivre et préserver ce savoir-faire de plus en plus rare.

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