23 février 2022 - Montréal sunset

Allez, un petit couchant pour ne pas perdre la main !!!

À part ça, rien de neuf. Les journées passent toujours trop vite. Le froid est toujours aussi piquant.

22 février 2022 - Montréal, neige et pluie verglaçante

Tout d'abord un truc au sujet de la date : elle fait le délice des numérologistes de tous poils.

22/2/22 - le palindrome parfait, surtout si on attend 22h22 ! Pour les anglophones, on parlait même du Twosday Tuesday!

Mais la cerise sur le gateau, c'est que ça se lit aussi bien à l'endroit qu'à l'envers, sur les pieds ou sur la tête... il suffit que les 2 soient un peu arrondis. Comme les 0 ou les 1 ou les 8. Dans ce cas, il s'agit d'un ambigramme. Mot que je ne connaissais pas. Un peu comme le logo "New Man" stylisé, qui se lit dans tous les sens en faisant tourner le carré. 

À part ça, ce soir, c'est peinture, et je compte terminer la toile #20 - mon chasse-neige rouge fait encore sensation auprès des copines... je vais me spécialiser dans les scènes de déneigement ! 

Le temps est à la neige, entre neige fondue et pluie verglaçante. Sensation bizarre sous la semelle. J'opte pour un enchaînement 165+161 qui se passe à merveille, sans aucune attente et me dépose devant la galerie. 

Au retour, en revanche, le sol s'est transformé en carapace de glace épaisse au dessus d'une couche de neige fraîche qui s'est déposée après la petite pluie de début de soirée. Par endroit, c'est encore malléable, mais en gros, on marche sur une patinoire cabossée qui a conservé la trace des empreintes laissées par les piétons il y a déjà un moment !!! 

Du coup, hors de question de remonter jusqu'à la côte Sainte Catherine. Je vais me tuer ! Je choppe un 161 providentiel qui me ramène à côte des neiges... et là, je poireaute. J'ai vu passer le 165 dans le pare-brise du bus. Le suivant se fera attendre près de 20 minutes. À cette heure-là, la pharmacie du coin est déjà fermée (manque de main d'oeuvre rime avec horaires d'ouverture réduits un peu partout dans les magasins, y compris dans les épiceries), et c'est bien dommage. J'hésite à me réfugier dans le dépanneur qui jouxte la station service, mais bon... bof. 

J'en profite donc pour prendre quelques photos... ça alimentera l'imagination pour les 50 prochaines toiles ! Station service, pharmacies aux quatre coins du carrefour, abribus transformé en oeuvre d'art avec la pluie concrétionnée sur ses vitres, bus qui ressemble à une guirlande ambulante, chaussée sculptée par les véhicules qui pataugent dans la sloshe en cours de congélation. 

Et moi, je me gèle. L'humidité glaciale pénètre chaussures et grosses chaussettes en laine. Mon pantalon n'est pas assez épais pour lutter contre le vent. Et ma veste Oxbow n'est clairement pas adaptée à une attente un peu trop longuette à mon goût !

Arrivée à Rockhill, je m'accroche à la rampe pour me pas me gauffrer. Tout brille. Verglas monstre et monstrueux, l'impression de me déplacer sur ou dans une meringue géante. 

Bref : ça me prend un peu de temps pour remonter en température et me réchauffer ! 

Acrylic #20 - Rockhill snowplow - Un chasse-neige nommé Enzo

Scène de la vie courante par jour de forte chute de neige. La résidence met tous ses engins en branle... chasse-neige, souffleuse, chenillette.

On a notamment un joli petit chasse-neige rouge. Vu de mon perchoir, il a un format "matchbox" et je rêverais d'en faire un tour comme sur un manège de foire. 

En l'occurrence, ce jour-là, quelque part en février l'année dernière, il s'agitait dans tous les sens, dégageant les places libres dans un sens, poussant des tas sur les côtés dans l'autre. Une espèce de chorégraphie proche de la corrida, qui laisse une impression follement graphique ! 

J'irai presque jusqu'à parier que le même spectacle va à nouveau s'offrir d'ici quelques jours, quasiment un an après mon cliché : on attend d'importantes chutes de neige jeudi soir, genre 20-25 cm en moins de 24 heures. 

Bref... ce ne sera pas de la neige en nocturne, ni en plein soleil, mais par grisaille tenace. Le plein soleil sera pour la prochaine fois, mais faut que je trouve des toiles plus étroites, genre 15x30 à l'horizontale. Et j'aviserai pour un engin XXL vu de près et vu du sol pour une prochaine production... ma collection de photos est une mine !!!

Résultat du jour, un fond blanc neige sale, et un premier placement des masses. On me demandera encore à quoi sert le fond fondu si c'est pour le recouvrir de pâte et de peinture : ça me sert essentiellement à positionner les masses et les plans colorés... accessoirement, ça sert à mettre de la couleur partout au cas où je laisserais des "blancs" en passant à la spatule et au couteau. 

Je suis revenue à un format un peu plus petit - 20x24, plus facile à transporter... et ça ira plus vite à terminer aussi.

De fait, l'histoire est bouclée en deux séances montre en main... et courtes les séances vu que j'arrive toujours super en retard ! 

Bon, certes, il y a beaucoup moins de détails que sur la toile précédente... mais les copines m'encouragent à postuler auprès de la mairie pour vanter les mérites des services de déneigement !!! 

En attendant, celui-ci sera surnommé Enzo car à y regarder de plus près, on croirait voir une Formule 1 Ferrari enlisée dans la gadoue ! En plus, Enzo a la bonne idée d'être né le même jour que moi en 1898... ce qui tombe bien car l'anniversaire c'était il y a peu : toile prémonitoire ou commémorative ?!?!?!

Affaire à suivre... chasse-neige jaune au programme, ou bien assortiment de souffleuses. L'embarras du choix !

Je peux aussi revenir à une scène de rue par nuit verglaçante... ce soir, la carapace de glace qui s'est formée par dessus la neige fraîche atteint près de 10 mm. Les traces de pas sont concrétionnées, comme les empreintes des dinosaures laissées dans les boues du crétacé... voir page du 22 février ! 

14 février 2022 - Montréal et Saint Valentin

C'est un peu une première... mais bon : la semaine commence bien.

Après la chasse aux fleurs, et mes préparations culinaires, et l'idée que vendredi c'est mon anniversaire, tout va bien !

Journée aussi radieuse que glaciale. La patinoire se maintient au sol !!!

Ensuite, en piste : foie gras avec du Bergerac, ragoût de boeuf à la belge, et petit dessert sans prétention, salade d'oranges et kiwis avec un croisillon d'orangettes, les dernières rescapées de mes stocks 2021 !

Bref : soirée plaisante qui ne s'éternise pas, demain on bosse ! 

Et un nouveau data : bichonner l'orchidée pour qu'elle continue à fleurir. Merci YouTube et les centaines de tutos qui prodiguent conseils et avertissements. 

10 jours plus tard, l'orchidée continue à ouvrir ses boutons, trois nouvelles fleurs ont rejoint le bouquet, et j'ai bon espoir que les autres boutons viennent éclore aussi. Le défi sera d'arriver à la faire refleurir plus tard, sans avoir de lieu frais et à l'ombre dans l'appartement pour la faire hiverner... sauf peut-être la salle de bain, qui est loin d'être froide !

Voyage gourmand - Ragoût de boeuf à la belge

J'ai des cubes de boeuf dans mon frigo, et pas spécialement envie de refaire un carbonage flamande qui doit cuire très longtemps... 

Je me suis donc plongée dans un beau livre qui traite du boeuf et du veau, avec toute la nomenclature des pièces de viande et comment les accomoder. 

Je cherche quelque chose de simple mais original et si possible goûteux.

Ingrédients pour 4 personnes :

• 750 g de boeuf coupé en cubes  de 3 cm de côté
• 2 beaux oignons, taillés en lamelles
• 50 cl de bouillon (Kub)
• 60 g de beurre
• 200 g d'abricots secs (ou moëlleux)
• 1 cuillère à café de cassonade 
• 3 ou 4 blancs de poireaux (6-8 blancs coupés en deux) - idéalement, on a des blancs déjà cuits et stockés au congélateur... 
• Sel, poivre 
• Zeste de citron râpé
• Pommes de terre

Préparation : 

• Faire fondre le beurre dans une marmite
• Ajouter la viande et la faire dorer à feu vif.
• Quand la viande est bien saisie, ajouter les oignons et faire revenir jusqu'à ce que les oignons aient fondu.
• Ajoute le bouillon, les abricots et la cassonade et remuer. 
• Laisser mijoter à feu doux. 
• Pendant ce temps, faire blanchir les blancs de poireaux. 
• Brasser le contenu de la cocotte puis ajouter les blancs. 
• Assaisonner puis fermer la cocotte.
• Laisser cuire à petit feu pendant 2 heures. 
• Au bout de deux heures, vérifier l'assaisonnement et ajouter le zeste de citron. 
• Remuer et laisser cuire quelques minutes supplémentaires.

Dégustation :

Servir avec des pommes de terre vapeur ou en purée. Perso, j'ai découvert des pommes de terre roses qui ont une chair un peu nacrée, super jolies dans l'assiette ! 

Avec du vin blanc - j'avais du Bergerac un peu doux sous la main, ou avec une bonne bière ça doit aussi aller.

13 février 2022 - Montréal - Après la pluie verglaçante

Ceux qui n'ont jamais vécu un épisode de pluie verglaçante ne savent pas ce que cela veut dire : la pluie tombe sous forme de micro-glaçons. Pas de la grêle, non, des petits glaçons qui se transforment en glace en touchant le sol. 

Hier, samedi, on a commencé la journée à +5°C, la neige avait largement fondu sous l'effet conjugué de la pluie puis du redoux, avec de grande flaques et de la "sloshe" pour tous les goûts. Dans la journée, les températures ont commencé à baisser. Genre toboggan de la mort. On a fini à -20°C dans la soirée. 2°C par heure. C'était au point qu'on sentait la glace prendre sur les trottoirs en marchant, et les flaques se transformer en patinoire à l'approche de semelles intruses. Impressionnant et un peu angoissant quand même. Je ne parle pas du froid, hyper-pénétrant, bien humide et super glacial. On gèle sur pied... ça fait pendant aux flaques en cours de congélation spontanée. 

Bref... je ne me suis pas vautrée, assez fière de moi quand même. 

Aujourd'hui, on a droit au soleil. Le vent du nord a chassé les nuages qui répandaient leurs glaçons. 

Le corollaire, c'est que les trottoirs arborent maintenant des dégoulinures type crème glacée fondue remise au congélo, sur plusieurs centimètres d'épaisseur. Très impressionnant. 

Je part faire une course rapide. Pas encore bien statué quoi ni où, et le bus est mon meilleur ami avec ces trottoirs inhospitaliers !

Au retour, détour par les "jardins" de la résidence. Dommage qu'ils soient aussi enchâssés entre les immeubles - le soleil peine à toucher le fond du puits de béton et de vitres, et c'est bien dommage car on profiterait bien des fauteuils pour se taper une petite bavette en lézardant un peu !

Bref, l'heure de se mettre aux fourneaux. J'ai mes abricots pour une recette dénichée dans un de mes nombreux bouquins... recette à suivre dans les voyages gourmands ! 

11 février 2022 - Montréal côté Afrique

Ça fait un moment que je louche sur les "wax". Le petit magasin africain "Le Baobab" à côté de mon épicerie préférée en propose quelques uns, mais pas vraiment de choix... je pense que j'ai acheté les plus jolis depuis un moment.

Du coup, Tito entrouvre un pan de ses adresses secrètes... enfin, pour les néophytes comme moi. Sans voiture, difficile d'aller zoner dans les quartiers où ça se passe, pourtant à un jet de pierre de la Côte des Neiges. Mais bon, faute de bus et en l'absence de métro à proximité immédiate, aller arpenter la rue Jean Talon tourne vite à l'expédition. 

À savoir, comme dans quasiment toutes les villes nord-américaines, les rues font des kilomètres de long, ne changent pas de nom. Tout au plus, elles auront une précision sur l'orientation. Ici, à Montréal, c'est "la Main", le boulevard Saint Laurent qui détermine si on se trouve à l'Est ou à l'Ouest de l'île. Ensuite, les rues peuvent se prolonger jusqu'à la pointe d'un côté ou de l'autre... comme Jean Talon ou Sherbrooke, pour ne citer que deux exemples. 

Donc là, il y a pléthore de magasins africains sur Jean Talon Ouest, du côté du métro Acadie... en plus d'une foultitude de resto indo-pakistanais. Si on poursuit plus vers l'est, on se retrouve dans la petite Italie, tout près du marché Jean Talon.

Bref... aujourd'hui, je me choisis mon cadeau d'anniversaire. Une collection de "wax"... ça me fera des robes chamarrées pour l'été, et quelques accessoires ou autres divertissements textiles. Encore faut-il que j'arrive à installer la machine à coudre dans une configuration permanente, ce qui passe par la transplantation de mon coin bureau ailleurs que sur la table de la salle à manger. C'est pas gagné !

Petit aperçu kaléidoscopique.

On attendra encore un peu avant de voir mes réalisations...

8 février 2022 - Montréal sunrise

Alors juste pour changer, une vue évanescente d'UdeM, perchée à côté du cimetière de la Côte des Neiges. En été, le soleil du matin est trop haut, trop cru, et il manque ce voile de brume pour humaniser le béton !

À rapprocher de ma toile acrylique #8... Cimetière en hiver.

7 février 2022 - Montréal sunset

J'aime autant vous prévenir, va y'avoir plein de sunsets... ça met un peu de lumière et de couleur dans l'environnement très noir-et-blanc qui dure et qui perdure... Avec le télétravail, c'est un peu la seule distraction visuelle en dehors des écrans de l'ordinateur. J'apprécie toujours la chance de pouvoir regarder au loin et d'avoir une vue que beaucoup m'envient !

6 février 2022 - Montréal sunset

Ça fait longtemps que je n'ai plus photographié de coucher de soleil. La saison s'y prête mal... en hiver, les journées sont courtes, de même que la course du soleil qui s'arrête sur le Saint Laurent à l'horizon, juste à côté de l'immeuble qui me gâche la vue. L'hiver est plus propice aux lumières du matin, mais pas vraiment de vue entre les immeubles et le sommet de Westmount (le troisième sommet du Mont Royal avec le sommet d'Outremont qui surplombe l'université).

Bref, ce soir le ciel est bien plombé... neige au programme. 

5 février 2022 - Lanaudière au chalet

Une journée au chalet... météo magnifique. On a plié bagage vendredi soir, question de profiter au maximum du samedi. 

L'occasion de retrouver le chalet que je n'ai pas vu depuis septembre ou octobre... les semaines filent !

La lumière est au top dès le matin - air pur et très vivifiant, qui donne envie de sortir et s'aérer les bronches. 

Le paysage s'est métamorphosé. Le lac est enseveli sous plusieurs pieds de neige, la patinoire aurait besoin d'un coup de balai pour dégager la piste.

Les conditions sont top pour les raquettes... à condition de suivre la trace !

 

Tour du jardin avec le boîtier en remplacement du téléphone qui ne supporte décidément pas le froid. 

Retour dans le chalet avec quelques jeux de lumière.

Après quoi, nous rentrerons à Montréal... fin du grand air pour le moment.