vendredi 31 décembre 2021

Voyage gourmand - Pain patate revisité

Recette trouvée sur internet après dégustation dans une soirée haïtienne. 

Le premier défi, c'était de trouver les ingrédients... c'est là que j'ai un peu bogué : mon pain patate aura une couleur chocolat au lieu d'être blanc doré ! Mais l'essentiel, c'est que ça reste bon ! 

Le truc, c'est que je continue à boguer, même avec les patates douces qui vont bien, à chair blanche, trouvées au marché qui va bien : mon second essai sort toujours couleur chocolat. Peut-être rechercher la cause du côté de la cassonade brune un peu trop caramélisée pendant la cuisson.

Ingrédients (pour un grand plat - 8-10 portions) :

  • 2 1/2 tasses (cup) de patate douce râpée (patate douce à la peau violette et à la chair blanche)
  • 1 tasse de lait Carnation (lait évaporé ou condensé - Carnation est une marque ici)
  • 1 1/4 de lait de coco
  • 1 tasse de sucre brun
  • 50 g de beurre
  • 2 cuillères à soupe d'extrait de vanille pure
  • 1 banane mûre
  • 1 cuillère à café de cannelle en poudre
  • 1 cuillère à café de muscade en poudre
  • zeste d'un citron vert (lime)
  • 1/2 cuillère à café de sel
  • 1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé
  • 1/2 tasse de raisins secs (trempé dans du rhum si disponible) 

Remarques : 

  • 1 tasse = 250 ml environ. En pratique, les petites boîtes de lait de coco ou de lait concentré font environ 350 à 400 ml, et j'avoue que je les mets en entier... de fait, j'ai souvent aussi plus de patate râpée que dans la recette ce qui convient bien. 
  • Dans mon premier essai, j'avais des patates violettes à chair violette, et je les avais passées au mixeur au lieu de les râper à la mandoline... c'était un peu granuleux, en plus de la couleur brune foncée. 



Préparation

  • Râper la patate douce et évaluer la quantité (pour ajuster les autres ingrédients)
  • Ouvrir les boîtes de lait condensé et de lait de coco
  • Préparer les autres ingrédients
  • Écraser la banane mûre
  • Moudre le gingembre frais
  • Mettre les raisins secs à tremper dans le rhum (ou dans de l'eau ou du thé)


Cuisson - 1
  • Mettre la patate râpée dans une casserole
  • Ajouter le lait condensé, le lait de coco, le sucre brun, le beurre, le sel, la cannelle, la muscade
  • Bien mélanger les ingrédients et faire cuire à feu moyen pendant 45 à 75 minutes, en prenant soin de remuer pour éviter de brûler le fond
  • Ajouter la banane écrasée puis les raisins, le jus / rhum de macération des raisins, le gingembre et le zeste râpé du citron vert
  • Réduire le feu
  • Ajouter la vanille
  • Bien mélanger et laisser mijoter 10 minutes
  • Le mélange doit avoir une consistance molle mais pas liquide

Cuisson - 2
  • Mettre le mélange dans un moule à gâteau pas trop profond (j'utilise un plat à gratin)
  • Cuire au four à 350 °F (180 °C) pendant environ 1h à 1h30. Le gâteau doit prendre une couleur dorée. On peut tester la texture avec la pointe d'un couteau. 
  • Retirer du four et laisser refroidir.
  • Mettre au réfrigérateur jusqu'au lendemain pour que le gateau durcisse

Il ne reste plus qu'à déguster, avec une boule de glace à la vanille ou à la noix de coco. 

Et donc comme dit en préambule : mon pain patate sort toujours de la couleur du cacao au lieu d'avoir une belle couleur dorée nacrée, et je pense qu'il est trop sucré... je réviserai la liste des ingrédients à mon prochain essai... faut que je parle avec un spécialiste !!! 

En attendant, il est bon... et se laisse manger sans faim !


mardi 7 décembre 2021

Acrylic #18 - Palette hivernale

Alors pour le moment, c'est juste un fond. Gros pinceau plat, couleurs en vrac sur la palette avec du medium mat pour rendre la peinture plus liquide et facile à étaler. Il me restait quelques pointes de jaune, d'or, de vert émeraude, de brun ombre brûlée de ma récréation précédente (#17), et j'y ai ajouté des jaunes de Naples clair et foncé, et des gris vert et jaunâtre. 

Peinture à grands traits horizontaux, raccords en fondus enchaînés, pellicule dorée qui illumine subtilement. 

Bref, encore un fond d'anthologie... et celui-là, faudrait pas que je le gâte, il me plaît trop, il raconte déjà une histoire. Une histoire de brumaire, pas encore tout à fait nivôse, ciel de neige dans lequel le soleil peine à percer. Plaine inondée avec des collines ou des falaises loin à l'horizon. 


J'ai encore besoin de réfléchir à ce que je veux y privilégier, et tenter de conserver la possibilité de faire tourner la toile de 180° - ciel et eau, ou eau du ciel... la suite aux prochaines séances... 

Je manque un peu d'inspiration à la séance suivante. Tétanisée devant mon fond, sans oser y poser une spatule... Je me dis qu'il faut conserver la transparence et je vais tout gâcher...
Je finis par me lancer en plantant des roseaux et une végétation indéfinie dans la partie gauche du marécage. L'effet est spécial, bizarre. Les copines et la prof ont l'air assez perplexe. Perso, je me dis qu'au pire, je remets une couche de blanc et je repars à zéro... mais après avoir donné une chance au tableau. 
J'ai prix l'option marais aux reflets d'argent dans le bas, et nuées aux couleurs automnales dans le ciel.


Ma tentative de branches indistinctes en bas à gauche prendront plus ou moins l'allure de cabanes de castors.

À la séance suivante, je vais m'évertuer à dissimuler mes petits traits et pointillés. L'exercice avait pour but de donner du relief et de la texture à la toile, et c'est plutôt bien réussi !


J'ai conservé la transparence du ciel, et mes lancettes ont bien attrapé mes volutes dans la partie marécages. Surface gelée ou agitée par un vent insistant... difficile à dire. Le pêcheur dans sa barque s'accroche à ses rames !
Et j'ai toujours mes reflets métalliques, drapés dans les roseaux entre bruns et rosés.

En tout cas, il plaît. Les copines ont eu l'air soulagé du résultat, après un démarrage qui laissait assez dubitatif !