dimanche 26 juin 2016

26 juin - Barbotage aux Ondes

L'été est enfin là. Chaud... le seul endroit où j'arrive à tenir, c'est au frais, dans l'eau. Ca tombe bien... c'est pas loin !
Accessoirement, cela fait un petit break dans le tri des photos, qui avance doucement... j'ai fini de poster le 24 mai. 

Or donc, au programme du week-end : aller voir les tortues du Marineland qui avaient pris leurs quartiers de printemps dans un grand enclos entre les Ondes et l'Olivette, face ouest du cap d'Antibes. 

L'occasion de faire quelques petites apnées pour aller voir les trois géantes tranquilles d'un peu plus près... et l'occasion d'exhumer mon petit numérique muni d'un caisson étanche. Les photos sont loin d'être géniales... du mal à tenir la pause, faudrait que je me leste un peu plus... et les bestioles tracent le long du filet, ce qui ne facilite pas la tâche.

Bref... quelques vues de cette séance matinale... juste pour illustrer la chronique !



Après les quadrillages du filet, le selfie du jour, quelques bricoles qui traînaient entre deux eaux, des alignements sur le sable, et des belles filamenteuses cachées entre deux roches !






jeudi 9 juin 2016

9 juin - news rapide

Juste pour rester dans le rythme...
Ma valise est bien arrivée mardi matin. Elle s'est retrouvée dans l'avion de minuit. Les soucis informatiques observés à Francfort ont dû mettre une belle pagaille dans l'acheminement des bagages en transit !

Un peu de mal à me recaler. Je me réveille au milieu de la nuit et ensuite je n'entends pas le réveil. La journée, je suis bien dans le gaz. J'espère que ce week-end permettra de me remettre "à l'endroit" !

Et j'ai commencé à faire un tri sauvage des photos.
Vous avez donc le 12 et le 13 mai en ligne, et je vais essayer de garder ce rythme d'un jour par jour jusqu'à ce que j'ai terminé. Autrement dit, fin des travaux vaguement prévue début juillet. C'est assez long même si je ne fais pas de tri drastique. En passant, je rajoute la carte de la journée, pour situer les éléments - vous pouvez avoir les détails en cliquant sur le lien qui renvoie à google.

Dans un deuxième temps, j'essaierai d'ajouter des infos "pratiques" à la fin des pages (liens vers certains sites de référence ou autre). Ca aussi, ça prend du temps et faudra que je replonge dans mes dossiers de préparation.

lundi 6 juin 2016

5-6 juin 2016 - Embarquement immédiat pour Nice

Un peu de mal à boucler ma valise. Je traîne, je paresse encore...
Ma première mouture du sac me semble bien lourde... on verra.
Je lègue mon stock de biscuits aux figues à une des femmes qui font le ménage dans l'hôtel. J'ai découvert d'autres magazines touristiques sous la pile de paperasse entassée à la place du copilote. J'avais vraiment de quoi alimenter un super office du tourisme !!!

Bref : 11 heures, je décolle de l'hôtel. C'est l'heure syndicale... Je n'ai pas de programme précis hormis faire le plein d'essence avant d'aller rendre la voiture.
Je prends mon plan de Denver et décide de tracer à l'est pour voir comment c'est de ce côté-là : Eh bien, c'est plat et agricole. La banlieue (ville d'Aurora) cède rapidement le pas à des champs, à l'infini. Après le Colorado, on attaque les grandes plaines toutes plates (c'est le principe des plaines, d'ailleurs !).

Je fais demi-tour et vais faire le plein dans une des pompes repérées près du croisement Colfax / Airport Boulevard. Nickel.
Puis je prends la direction de l'aéroport que je croyais tout proche, mais en fait, c'est la banlieue qui se prolonge. La ville gagne du terrain de ce côté-ci, avec pas mal d'entreprises liées au trafic aéroportuaire. L'aéroport est encore à une bonne dizaine de miles.

Chez Alamo, je signale que j'ai eu un accrochage. Ils n'ont pas vu passer le dossier et comme ce n'est pas évident si on n'y regarde pas de près, ce serait dommage que la voiture reparte dans la nature telle quelle. J'en oublie de signaler que le signal "Change Oil" s'allume à chaque démarrage depuis que j'ai quitté Tucson (j'ai fait 2000 miles depuis !!!). Mais bon, ils verront bien. S'ils doivent faire de la carrosserie et vérifier l'intégrité du moteur / radiateur, ils feront sans doute un check-up complet de la voiture. Accessoirement, elle a besoin d'un bon nettoyage et d'un petit coup d'aspirateur du côté conducteur (le reste est nickel, je n'ai transporté personne !!!). Faut dire que je n'ai plus eu de pluie depuis une brève averse entre Mesa Verde et Moab, et la fois d'avant, c'était dans le grand sud, à White Sands puis l'orage de grêle à Las Cruces. Depuis, j'ai roulé... et voiture qui roule amasse de la crasse. La calandre est hyper-protéinée. Le pare-brise encore à peine transparent. 

Bref... La voiture se retrouve parée d'un autocollant et de quelques gribouillis sur la vitre arrière qui indiquent qu'elle a besoin d'un traitement spécial. Et le manager de l'agence vient me voir pour avoir mon récit de l'accrochage, retourne dans son ordinateur, et finalement, me confirme qu'aucune franchise n'est retenue, et ce d'autant plus que je ne roulais pas (je ne me souviens plus si la limite était fixée à moins de 2 ou 10 miles à l'heure). En résumé : full coverage, pas de souci. On sait à quoi servent les assurances.

Je finis de vider le coffre, et je prends la navette qui part pour l'aéroport (la base des loueurs de voiture est à l'écart de l'aéroport).

Là, bonne initiative, il y a des grande balances au niveau des comptoirs United. Ca permet de vérifier de combien on dépasse... et évidemment, je dépasse !!! Pas de beaucoup, mais quand même. Je bricole un peu, en enlevant un peu de paperasse et les écharpes du grand sac, et je finis par me stabiliser dans les clous. 50 livres, soit 23 kg. Je case le reste dans mon bagage à main, qui affiche quelque chose comme 36 livres, beaucoup trop. Je prends l'air dégagé et je vais au check-in, aux comptoirs Lufthansa. Ca affiche bien 23 kg. Ouf ! Je récupère mes cartes d'embarquement pour les deux vols, et je vais m'installer sur un banc pour pique-niquer. Il me reste une banane, des biscuits, du pain et de la compote de pomme à la cannelle, et quasiment un litre d'ice tea allégé (coupé à l'eau)... et une petite cannette de café. Bref : que des trucs qui ne passeront pas à la sécurité.
Puis pause technique. Il me reste un stock de lingettes, et c'est bien pratique. Elles me serviront à diverses reprises pendant le trajet pour me rafraîchir.

Passage de la sécurité, super cool. Vu ma mine réjouie, les grosses chaussures de rando et mon bronzage langoustine, on me demande si je me suis bien éclatée et on me laisse passer. Le contrôle a cela de fascinant qu'il prend trois plombes à l'arrivée - ils ne savent pas s'ils veulent de vous et vous font lanterner le temps de vérifier votre dossier - mais qu'au retour ils se dépêchent de vous expédier, à croire qu'ils sont pressés de se débarrasser de vous !
 
Je vais m'installer dans un coin en attendant l'arrivée de l'avion : je dois faire maigrir mon gros sac, car en l'état je n'arriverai pas à le hisser dans le compartiment à bagages !!! Je délite donc mes classeurs et supprime tout ce qui est réimprimable facilement en cas de besoin. Je suis assez contente de mes efforts : même si je n'arrive certainement pas aux 8 kg réglementaires chez Lufthansa, le sac est bien plus léger et moins ventru.





L'avion arrive vers 16h et décharge son contingent de passagers.
L'embarquement commence vers 17h, pour un départ à 17h30. Le vol est blindé. Ils ont demandé aux passagers volontaires s'ils voulaient enregistrer leur bagage à main pour assurer un minimum d'espace dans les bacs à bagage.

Dans l'avion, c'est un peu le souk. Plusieurs personnes souhaitent changer de place pour se rapprocher des gens avec qui ils voyagent. On joue aux chaises musicales. Les choses se calment un peu ensuite, et on prend le rythme de croisière habituel : collation, bouquinage, sieste, boisson, repas, dodo, film en comatant, petit-déjeuner. Le tout entrecoupé de réveils.

Arrivée à Francfort dans les temps vers 10h30. Là, c'est un peu le cafouillage en raison d'une panne informatique. Les tableaux d'affichage ne fonctionnent pas... et je n'arrive pas à trouver mon vol dans les destinations au départ

Bref. Je suis le flot qui va vers les portes A, B, C, D, etc. Je sais que je pars de la zone A, je dois juste confirmer la porte. Kilomètres de couloirs. C'est ce que je n'aime pas à FRA. Les dernières fois, j'avais eu de la chance et les portes étaient contigües ou presque. Aujourd'hui, c'est le marathon.

Arrivée à la l'entrée de la zone Schengen, passage de sécurité. Et là, ça ne rigole pas. On va y poireauter plus d'une demie heure. A mon tour, ils trouvent que mon bagage à main est bien gros pour être honnête et entreprennent de le fouiller de A à Z. Grand déballage de l'électronique et autres gourdes vides, foulards, pharmacie de voyage... Contente d'avoir éliminé quasiment toute la paperasse de mes classeurs !

L'heure tourne... Je finis par m'arracher, et je trouve un kiosque d'information qui m'indique que j'ai changé de porte.... je passe de 19 à 68, et ça, ça veut dire que je vais arpenter les couloirs pendant un bon moment.
Je mets le turbo. Il est 11h40 et l'embarquement pour Nice commence à midi. J'y arrive à midi tapante, et manifestement, rien de bouge. J'ai le temps pour une escale technique salutaire. Puis j'embarque directement.

Là, le vol est à moitié vide. Ca fait du bien de pouvoir s'étaler un peu. En l'occurrence, je reprends ma sieste là où je l'avais laissée. Temps gris dehors, pas vraiment de visibilité.

Le ciel se dégage au dessus de la côte, et c'est bien beau !

Arrivée à Nice dans les temps. Super. Puis attente au tourniquet. Puis le tourniquet s'arrête. Tous les bagages ont été débarqués. Et nous sommes une dizaine à nous regarder un peu interloqués. Il manque un sacré paquet de valises....

Direction le comptoir AviaPartners pour faire la déclaration de perte. La panne informatique à Francfort explique peut-être ces absences - les bagages manquants étaient quasiment tous en correspondance internationale, et l'acheminement d'un avion à l'autre se fait automatiquement sous réserve que l'informatique fonctionne !

Côté positif : je rentre à la maison relativement légère, puisque je ne dois pas tracter mon gros sac.
Je choppe le bus 250 à 15h, qui m'amènera au bout de la rue vers 16h.

Home sweet home. Le frigo contient du fromage... du camembert. Youpiie. Et j'ai du pain à disposition. La fête !!!
Une bonne douche, et je commence à glandouiller dans l'appartement. Un peu de ménage et de rangement, mais pas de surmenage.

Demain, c'est la reprise, et c'est un autre jour.
Demain je me mets au tri des photos... à suivre en revisitant les pages. Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure.

Voili voilà. Reste plus qu'à mûrir le trajet suivant, avec un peu moins de kilomètres. Peut-être un simple Colorado où j'ai l'impression qu'il y a fort à faire en étant un peu plus au frais que dans les états voisins.

*** 
Une petite dernière carte du jour ? 




samedi 4 juin 2016

4 juin 2016 - Salida > Denver

Dernier jour sur la route. 
Grasse matinée jusqu'à 7 heures. Rien ne bouge dans la maison, mais il y a une odeur de café qui flotte dans l'air. Bon... le café est mieux dans l'air qu'en bouche, mais c'est pas grave. 

Je recharge la voiture qui a l'air presque vide sans tout le fatras de camping et la glacière, et je prends quelques photos de la maison.


Direction plein nord. On m'a donné pour conseil de passer par Fairplay, mais je loupe la route avant Buena Vista et je me retrouve donc sur l'itinéraire que j'avais repéré, qui passe par Leadville. C'est peut-être un peu moins rapide et peut-être aussi moins bucolique, mais cela n'en reste pas moins somptueux.

Je note au passage que le Cottonwood Pass est ouvert... j'avais un peu hésité hier, en redescendant de Crested Butte, mais la raison l'avait emporté. Ce col emprunte un chemin de terre, et je ne sais pas du tout dans quel état est la piste en question. 

Ici, la route est magnifique. Elle file en fond de haute vallée, avec toute une série de "fourteeners" à ma gauche. La neige est encore bien présente. On prend de l'altitude progressivement mais sûrement. 

 
La route suit le lit de l'Arkansas River, qui prend sa source auprès des sommets.


Et nous grimpons encore, avec maintenant les sommets de part et d'autre de la route... et même devant quand elle fait des coudes légers... la notion de route de montagne n'est décidément pas comme chez nous. C'est un véritable boulevard. 




A l'approche de Leadville, je tente une route de campagne pour m'approcher un peu... mais finalement, c'est loin, très loin. Les sommets semblent nous écraser de toute leur stature.  




A l'entrée en ville, on est accueilli par les anciennes mines et quelques terrils. 



A Leadville je fais une escale technique, plein d'essence, puis pause pour me dégourdir les guiboles (les quelques arrêts photo n'ont pas suffi !). 
Leadville est une ancienne ville minière qui se refait une jeunesse sur fond de tourisme hivernal, avec quelques pistes de ski à proximité, et estival. La ville est à 10200 pieds d'altidude, environ 3200 mètres (2 miles, clin d'oeil à Denver qui se targue d'être la "Mile High City") et a connu la gloire au début du 20° siècle. Dans le coin, ce sont surtout des veines d'argent qui étaient exploitées, mais les autres métaux n'étaient pas boudés pour autant. 










Un petit train historique assure des navettes presque tous les jours. A faire un jour où j'aurais le temps. Il mène dans des endroits que la route ne suit pas... une façon reposante de voir défiler les paysages sur fond de commentaires traitants de l'histoire de la région et de ses mines.  













Après cette pause agréable, je me remets en route vers 14h, et la route continue à monter, monter, monter. J'arrive au pied d'une mine (très probablement de cuivre) située à cheval sur le col Fremont (11300 pieds, 3400 mètres environ). Il y a de plus en plus de neige et les petits lacs sont encore gelés. Les exploitations minières sont envahissantes...













Clinton Gulch Dam Reservoir, encore gelé, offre un spectacle magnifique. De l'autre côté de la route, on a une vue imprenable sur les conduites forcées et autres installations en contrebas de la Climax Mine and Mill qui occupe toute la montagne.





Arrive la descente, puis la remontée sur un autre col. 
Le décor est toujours aussi beau. 

Enfin la jonction avec l'autoroute I-70 qui va à Denver. Là, c'est une pause ravitaillement pour moi avant de me lancer dans le trafic assez important sur cet axe majeur. Le noeud routier se situe au pied de Copper Mountain (tout un programme), grosse station de ski. Et je m'offre un sandwich avec du pain presque comme chez nous (sourdough bread).

Denver n'est pas loin, et par ici, l'autoroute dessert les stations de ski... et certaines sont encore ouvertes. En tout cas, plein de voitures ont leurs skis sur le toit et roulent comme des cinglés pour revenir ce soir. 


On a quand même quelques vues bucoliques sur des sites historiques. Ici, Georgetown & Silver Plume, hauts lieux de l'extraction d'argent il n'y a pas si longtemps, le long de Clear Creek.




J'arrive sur Denver vers 15h30. J'arrive à m'orienter nickel avec HERE maps (une appli sur mon smartphone). Je dois traverser tout Denver pour rallier mon hôtel qui se trouve à l'est de la ville. Et ça prend du temps même si ça roule super bien. C'est finalement une bonne idée de rentrer le samedi soir. Les bouchons peuvent êtres sévères ici. 

Je vide ma voiture dans ma chambre et je m'attelle à un second tri. Je tombe sur des brochures que j'aurais dû laisser à Salida, mais bon, tant pis. La poubelle va se transformer en annexe de l'office du tourisme ! 

Refaire les sacs est un casse-tête. Il faut refaire le rubik-cube à l'identique et c'est pas gagné. J'ai été raisonnable dans mes achats, donc faut juste jouer au puzzle en trois dimensions pour que tout rentre. 
En l'occurrence, je terminerai demain matin, car il commence à se faire tard et je devrai de toute façon y caser mon pyjama ! 

Au programme demain : passer quelques coups de fil, voir si l'accueil propose une imprimante pour que je puisse sortir ma carte d'embarquement, et ensuite on verra. Je n'ai pas vu grand chose de Denver, hormis beaucoup de verdure. L'impression est beaucoup plus positive que lors de mon retour sur Las Vegas en 2013, qui m'avait collé un gros blues. Ici, c'est plutôt propre et il n'y avait pas des mendiants à tous les coins de rue. C'est superficiel comme observation, mais à Las Vegas, ça m'avait vraiment choqué. 

Puis aller à l'aéroport, pas trop tard. Je ne sais pas si le retour de la voiture prendra du temps ou pas chez Alamo. A priori, l'assurance m'a rappelé et le dossier est en ordre.

Bref : je n'aurai sans doute pas le temps d'aller explorer le centre ville de Denver... ce sera pour une autre fois, à conjuguer avec une découverte plus approfondie du Colorado et des montagnes alentours. Y'a fort à faire dans les coins que j'ai survolés, et je ne parle pas de tout ce que je n'ai pas vu. La grande période, c'est l'automne où les arbres prennent des teintes flamboyantes. 
A suivre donc !!!

***
Voici la carte du jour :