lundi 6 juin 2016

5-6 juin 2016 - Embarquement immédiat pour Nice

Un peu de mal à boucler ma valise. Je traîne, je paresse encore...
Ma première mouture du sac me semble bien lourde... on verra.
Je lègue mon stock de biscuits aux figues à une des femmes qui font le ménage dans l'hôtel. J'ai découvert d'autres magazines touristiques sous la pile de paperasse entassée à la place du copilote. J'avais vraiment de quoi alimenter un super office du tourisme !!!

Bref : 11 heures, je décolle de l'hôtel. C'est l'heure syndicale... Je n'ai pas de programme précis hormis faire le plein d'essence avant d'aller rendre la voiture.
Je prends mon plan de Denver et décide de tracer à l'est pour voir comment c'est de ce côté-là : Eh bien, c'est plat et agricole. La banlieue (ville d'Aurora) cède rapidement le pas à des champs, à l'infini. Après le Colorado, on attaque les grandes plaines toutes plates (c'est le principe des plaines, d'ailleurs !).

Je fais demi-tour et vais faire le plein dans une des pompes repérées près du croisement Colfax / Airport Boulevard. Nickel.
Puis je prends la direction de l'aéroport que je croyais tout proche, mais en fait, c'est la banlieue qui se prolonge. La ville gagne du terrain de ce côté-ci, avec pas mal d'entreprises liées au trafic aéroportuaire. L'aéroport est encore à une bonne dizaine de miles.

Chez Alamo, je signale que j'ai eu un accrochage. Ils n'ont pas vu passer le dossier et comme ce n'est pas évident si on n'y regarde pas de près, ce serait dommage que la voiture reparte dans la nature telle quelle. J'en oublie de signaler que le signal "Change Oil" s'allume à chaque démarrage depuis que j'ai quitté Tucson (j'ai fait 2000 miles depuis !!!). Mais bon, ils verront bien. S'ils doivent faire de la carrosserie et vérifier l'intégrité du moteur / radiateur, ils feront sans doute un check-up complet de la voiture. Accessoirement, elle a besoin d'un bon nettoyage et d'un petit coup d'aspirateur du côté conducteur (le reste est nickel, je n'ai transporté personne !!!). Faut dire que je n'ai plus eu de pluie depuis une brève averse entre Mesa Verde et Moab, et la fois d'avant, c'était dans le grand sud, à White Sands puis l'orage de grêle à Las Cruces. Depuis, j'ai roulé... et voiture qui roule amasse de la crasse. La calandre est hyper-protéinée. Le pare-brise encore à peine transparent. 

Bref... La voiture se retrouve parée d'un autocollant et de quelques gribouillis sur la vitre arrière qui indiquent qu'elle a besoin d'un traitement spécial. Et le manager de l'agence vient me voir pour avoir mon récit de l'accrochage, retourne dans son ordinateur, et finalement, me confirme qu'aucune franchise n'est retenue, et ce d'autant plus que je ne roulais pas (je ne me souviens plus si la limite était fixée à moins de 2 ou 10 miles à l'heure). En résumé : full coverage, pas de souci. On sait à quoi servent les assurances.

Je finis de vider le coffre, et je prends la navette qui part pour l'aéroport (la base des loueurs de voiture est à l'écart de l'aéroport).

Là, bonne initiative, il y a des grande balances au niveau des comptoirs United. Ca permet de vérifier de combien on dépasse... et évidemment, je dépasse !!! Pas de beaucoup, mais quand même. Je bricole un peu, en enlevant un peu de paperasse et les écharpes du grand sac, et je finis par me stabiliser dans les clous. 50 livres, soit 23 kg. Je case le reste dans mon bagage à main, qui affiche quelque chose comme 36 livres, beaucoup trop. Je prends l'air dégagé et je vais au check-in, aux comptoirs Lufthansa. Ca affiche bien 23 kg. Ouf ! Je récupère mes cartes d'embarquement pour les deux vols, et je vais m'installer sur un banc pour pique-niquer. Il me reste une banane, des biscuits, du pain et de la compote de pomme à la cannelle, et quasiment un litre d'ice tea allégé (coupé à l'eau)... et une petite cannette de café. Bref : que des trucs qui ne passeront pas à la sécurité.
Puis pause technique. Il me reste un stock de lingettes, et c'est bien pratique. Elles me serviront à diverses reprises pendant le trajet pour me rafraîchir.

Passage de la sécurité, super cool. Vu ma mine réjouie, les grosses chaussures de rando et mon bronzage langoustine, on me demande si je me suis bien éclatée et on me laisse passer. Le contrôle a cela de fascinant qu'il prend trois plombes à l'arrivée - ils ne savent pas s'ils veulent de vous et vous font lanterner le temps de vérifier votre dossier - mais qu'au retour ils se dépêchent de vous expédier, à croire qu'ils sont pressés de se débarrasser de vous !
 
Je vais m'installer dans un coin en attendant l'arrivée de l'avion : je dois faire maigrir mon gros sac, car en l'état je n'arriverai pas à le hisser dans le compartiment à bagages !!! Je délite donc mes classeurs et supprime tout ce qui est réimprimable facilement en cas de besoin. Je suis assez contente de mes efforts : même si je n'arrive certainement pas aux 8 kg réglementaires chez Lufthansa, le sac est bien plus léger et moins ventru.





L'avion arrive vers 16h et décharge son contingent de passagers.
L'embarquement commence vers 17h, pour un départ à 17h30. Le vol est blindé. Ils ont demandé aux passagers volontaires s'ils voulaient enregistrer leur bagage à main pour assurer un minimum d'espace dans les bacs à bagage.

Dans l'avion, c'est un peu le souk. Plusieurs personnes souhaitent changer de place pour se rapprocher des gens avec qui ils voyagent. On joue aux chaises musicales. Les choses se calment un peu ensuite, et on prend le rythme de croisière habituel : collation, bouquinage, sieste, boisson, repas, dodo, film en comatant, petit-déjeuner. Le tout entrecoupé de réveils.

Arrivée à Francfort dans les temps vers 10h30. Là, c'est un peu le cafouillage en raison d'une panne informatique. Les tableaux d'affichage ne fonctionnent pas... et je n'arrive pas à trouver mon vol dans les destinations au départ

Bref. Je suis le flot qui va vers les portes A, B, C, D, etc. Je sais que je pars de la zone A, je dois juste confirmer la porte. Kilomètres de couloirs. C'est ce que je n'aime pas à FRA. Les dernières fois, j'avais eu de la chance et les portes étaient contigües ou presque. Aujourd'hui, c'est le marathon.

Arrivée à la l'entrée de la zone Schengen, passage de sécurité. Et là, ça ne rigole pas. On va y poireauter plus d'une demie heure. A mon tour, ils trouvent que mon bagage à main est bien gros pour être honnête et entreprennent de le fouiller de A à Z. Grand déballage de l'électronique et autres gourdes vides, foulards, pharmacie de voyage... Contente d'avoir éliminé quasiment toute la paperasse de mes classeurs !

L'heure tourne... Je finis par m'arracher, et je trouve un kiosque d'information qui m'indique que j'ai changé de porte.... je passe de 19 à 68, et ça, ça veut dire que je vais arpenter les couloirs pendant un bon moment.
Je mets le turbo. Il est 11h40 et l'embarquement pour Nice commence à midi. J'y arrive à midi tapante, et manifestement, rien de bouge. J'ai le temps pour une escale technique salutaire. Puis j'embarque directement.

Là, le vol est à moitié vide. Ca fait du bien de pouvoir s'étaler un peu. En l'occurrence, je reprends ma sieste là où je l'avais laissée. Temps gris dehors, pas vraiment de visibilité.

Le ciel se dégage au dessus de la côte, et c'est bien beau !

Arrivée à Nice dans les temps. Super. Puis attente au tourniquet. Puis le tourniquet s'arrête. Tous les bagages ont été débarqués. Et nous sommes une dizaine à nous regarder un peu interloqués. Il manque un sacré paquet de valises....

Direction le comptoir AviaPartners pour faire la déclaration de perte. La panne informatique à Francfort explique peut-être ces absences - les bagages manquants étaient quasiment tous en correspondance internationale, et l'acheminement d'un avion à l'autre se fait automatiquement sous réserve que l'informatique fonctionne !

Côté positif : je rentre à la maison relativement légère, puisque je ne dois pas tracter mon gros sac.
Je choppe le bus 250 à 15h, qui m'amènera au bout de la rue vers 16h.

Home sweet home. Le frigo contient du fromage... du camembert. Youpiie. Et j'ai du pain à disposition. La fête !!!
Une bonne douche, et je commence à glandouiller dans l'appartement. Un peu de ménage et de rangement, mais pas de surmenage.

Demain, c'est la reprise, et c'est un autre jour.
Demain je me mets au tri des photos... à suivre en revisitant les pages. Je vous tiendrai au courant au fur et à mesure.

Voili voilà. Reste plus qu'à mûrir le trajet suivant, avec un peu moins de kilomètres. Peut-être un simple Colorado où j'ai l'impression qu'il y a fort à faire en étant un peu plus au frais que dans les états voisins.

*** 
Une petite dernière carte du jour ? 




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