mardi 22 septembre 2020

22 septembre 2020 - Montréal - Après confinement jour 190

Mails du matin : on va statuer sur les congés jeudi. Puis finalement, c'est OK, on avait un accord de principe. Je m'occupe du billet aujourd'hui question de battre le fer quand il est chaud.

J'essaie de me concentrer sur ma charge de travail. Toujours du mal quand ça revient à la normale voire sous la normale après des semaines de tension. Donc là, faire la liste détaillée de tous les détails mis de côté. 

Je dois aussi prendre RDV pour les vaccins, pour les dents, pour les yeux, tester l'acupunctrice que Louis a essayée avant de partir, à deux pâtés de maison d'ici. Et ma toubib... toujours un souci au bras (et à la main) gauche, pas vu de gynéco depuis deux ans, pas vraiment vu de toubib depuis deux ans... juste eue par téléphone, même pas vue. 

Beau temps - voilé, sorte de brume qui nimbe le paysage et que je qualifierais de smog : dehors, ça pue. Soit à cause des travaux tout proche, soit en général. Fumée mêlée de gaz d'échappements... Cette nuit, la température a plongé tout proche du zéro, ce qui favorise le placage au sol de la pollution. Welcome back in winter time... hiver où les alertes au smog se succèdent jours après jours. 

Le nuage se lèvera dans la matinée - ciel bleu et dégagé !

Côté nouvelles, c'est très bipolaire en ce moment. Le grand retour de la covid inquiète, et les élections américaines ne sont pas sans inquiéter non plus, et ce d'autant plus depuis le décès de la juge de la cour suprême Ruth Bader Ginsburg, figure de la démocratie et des combats progressistes pour les droits de la femme. Trump a juré qu'il la remplacerait dans la semaine, trop pressé de caser un de ses soutiens pro-vie (anti-avortement), pro-armes, super réactionnaire et républicain tendance dure. Ce qui, de facto, donnerait systématiquement le dernier mot aux républicains dans tous les litiges constitutionnels pour plusieurs années voire décennies. Et si Trump est réélu (l'ours n'a pas encore vendu sa peau), il aura carte blanche pour tous les amendements constitutionnels tordus, voire changements graves mettant la démocratie en danger, des retours en arrière sur beaucoup d'avancées sociales (couverture médicale et avortement pour ne citer que deux grandes causes). 

Côté Covid, ça glose beaucoup. Montréal est évidemment en alerte orange. Reste à voir si les excursions auxquelles je me suis inscrite pourront être maintenues... tout peut arriver d'ici 15 jours, y compris un re-confinement. Lassitude. 

Du coup, grosse salade composée... encore du quinoa comme bruit de fond, avec la fin du fenouil confit, tomate, avocat, courgette et endive... et un bout de féta pour compléter avec les olives.  

Côté loisirs, je me suis trouvé un cours de peinture... à suivre. J'espère acquérir les techniques suffisantes pour continuer par moi-même comme ça avait été le cas avec la peinture sur soie (j'ai laissé mon cadre en France, donc pas équipée pour m'y remettre). Là, ce sera acrylique. Je ne connais pas du tout. Je pense que c'est une bonne base pour passer à la peinture à l'huile par la suite, même si l'huile induit l'utilisation de solvants plutôt toxiques et pas recommandables du tout. La peinture sur soie et l'encre de Chine se rapprochent plus de l'aquarelle, même si je ne me suis jamais sérieusement lancée en aquarelle (ça doit ressembler à la gouache qu'on pratiquait au collège et au lycée, même si j'avais un style assez impressionniste). Va sans doute falloir que j'investisse dans un minimum de matériel, l'occasion d'aller visiter le temple des arts graphiques à Montréal, les boutiques DeSerres... à la rubrique je ne sais pas comment dépenser mes sous !!!

Coucher de soleil avant de partir. Bientôt, ce sera cuit pour le coucher de soleil à des heures "décentes". 

Et donc le cours : ce n'est pas vraiment un cours mais plutôt un atelier où la prof prodigue ses conseils techniques et esthétiques. Il y avait deux autres peintres en herbes, plus avancées... elles terminent leur session interrompue en mars. J'ai donc pu mettre à profit les tubes de peinture et les pinceaux et la toile que Mathilde m'avait abandonnée. La prof m'a fourni le diluant qui va bien pour fluidifier les couleurs. Trop diluer à l'eau empêche de bien couvrir la toile et rend les couleurs plus ternes. 

Accessoirement j'ai une petite liste de choses à me procurer : compter une toile par cours (ce sont des cours de 3 heures et on a le temps de concevoir notre oeuvre). Au pire, on peut commencer deux toiles en parallèle pour laisser à une couche de sécher pendant qu'on s'occupe de l'autre, par exemple. Et je vais me procurer des couleurs intermédiaires qui complèteront mes trois couleurs primaires. Peut-être du doré et de l'argenté pour faire quelques effets. Je dois aussi me trouver du papier-palette, et du medium retardateur, du médium diluant, et du médium qui fait aussi vernis - ce soir je n'ai pas vernis ma toile car elle n'était pas sèche. Et si je veux pratiquer à la maison, faudra que j'investisse dans un chevalet. Un jour à la fois ! Quand je disais que je devais trouver un moyen de dépenser mes sous... c'est tout trouvé. 

Restera plus qu'à trouver des thèmes intéressants pour mes oeuvres. Là, j'ai fait ce que je fais le mieux : feuillages et fleurs genre pivoine, fond de toile bleu-vert-émeraude, avec un coin ensoleillé et deux boutons pour accompagner la fleur épanouie. Je ne suis pas convaincue du résultat - la prochaine fois je ne mettrai pas les couches du fond dans le même ordre. 

En attendant, ça va me meubler les mardis soirs jusqu'à fin novembre, la meilleure façon qui soit de retrouver un brin de sérennité en sortant du bureau. La galerie est à 10 minutes du bureau et 15 minutes de la Côte Sainte Catherine. Pratique. Ne me reste plus qu'à gérer le jour du panier Lufa, car là, je ne pourrai pas le récupérer entre 18h et 21h. Aujourd'hui j'ai eu de la chance, il a été livré vers 13h. 

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