vendredi 24 juillet 2020

24 juillet 2020 - Montréal - Déconfinement jour 130

TGIF (thanks god it's friday) - déjà, à nouveau. La semaine a été encore plus speed que la semaine dernière. Dire que je n'ai pas vu le jour est un euphémisme. Matinées à la maison, après-midi et soirées au bureau, à compléter par des demies nuits blanches. J'ai vu le jour se lever mardi matin… et depuis, je me traîne !
J'ai toujours ma pile de paperasse à traiter, mais impossible de me concentrer. Normalement ce train d'enfer va durer jusqu'à mercredi, et j'espère que rien de fâcheux n'arrivera d'ici là.

J'ai réussi à réserver mon billet de bus pour aller à Québec fin août, avant que Mathilde et Louis ne repartent. Faut que je règle toute une série de factures, entre autre corvées !

Salade du jour, forte en gueule : salade verte, fleurs d'ail, cébette, pousses de blettes, basilic, tomate. Demain je dois faire le tri de mon frigo, encore fort plein.


Et donc après-midi au frais au bureau. La clim' est bien pour la température, mais quel vacarme… je ne sais pas ce que je préfère entre mourir de chaud ou mourir sourde. J'ai réussi à boucler deux langues et je me suis cassé les dents sur le Chinois - le PDF reçu est complètement pourri, tout le texte est vectorisé. Inexploitable. Dommage que je ne l'ai pas vu de suite la semaine dernière quand j'ai fait la première passe de vérifications.

Vers 19h Dorothée me bippe… et je me laisse tenter par la virée chez Adonis, question de m'aérer et de papoter un peu. Ça fait une éternité qu'on ne s'est plus croisé vu que j'étais en plein souk ces dernières semaines. Courses express, juste du complément car il me reste encore beaucoup de choses. Je me fais une frayeur. Impossible de retrouver mon téléphone. Je le pensais finalement au fond du sac à dos, mais il a glissé entre le siège et la console centrale. J'avoue que ça a achevé de dissoudre ce qu'il me reste de cerveau. Trop fatiguée, je commence à faire des bêtises.

Et donc, demain je dois faire tourner la machine à coudre - réparer mon jean, et finir de coudre une poignée de masques. J'en ai une pile en préparation depuis un mois… le temps s'est télescopé : replié sur lui-même à la façon des lunettes astronomiques. Idéalement, faudrait que je n'en ai plus besoin pour que Doro puisse la récupérer. Et ça me libèrerait un peu de place. J'envisage de revenir à un semblant de normalité dans l'appartement. Pour le moment, c'est le parcours du combattant pour se frayer un chemin dans le séjour !

Toujours au chapitre santé, j'ai des fourmillements dans le bras gauche, qui vont qui viennent depuis quelques jours. Ça ne passe pas. J'ai encore des sensations, mais le petit doigt, l'annulaire et toute l'arête de la main sont pris. À suivre de près si ça ne passe pas. Je dois avoir un nerf pincé quelque part, ou simplement un souci de circulation quand l'avant-bras est posé sur le bureau en jouant avec le clavier. En attendant, ma perception du clavier s'en trouve altérée !

Soirée limpide du côté du ciel, mais la tempête approche selon les bulletins météo. On verra demain. Pour le moment la lune fait le spectacle ! 





Un petit lien pour rompre la monotonie : le polar de l'été de La Presse, écrit sur fond de confinement par l'équipe des pigistes de la rédaction en mode "cadavre exquis". On en est au quatorzième épisode… et ça dure encore autant. Bien écrit, avec une certaine homogénéité malgré la pléthore d'écrivains qui s'y sont collé ! L'une intrigue se met en place au fil des jours… et j'avoue que je me laisse toujours surprendre par les nouveaux épisodes.
> https://www.lapresse.ca/actualites/2020-07-14/crime-et-confinement.php

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