vendredi 17 juillet 2020

17 juillet 2020 - Montréal - Déconfinement jour 123

TGIF - Thanks God, it's Friday… comme on dit ici ou ailleurs. Semaine éreintante, et encore toute la journée à souquer. Réunion du matin… j'ai du mal. Je fais le QA d'une partie de mes projets à livrer en écoutant les autres gloser. Hormis le constat que tout le monde déborde, pas de solution au manque de bras. Ou en tout cas, juste des assertions du type "Pierre, Paul ou Jacques vont te donner un coup de main". 

Il fait un temps bien pourri. Plafond bas et déluge. L'impression d'être en mars sur la côte. 17°C. Un petit coup de rafraichissement qui fait du bien, la température redevient supportable dans l'appartement. 




Ça me tape sur le moral. La cerise sur le gateau, c'est une mise à jour de dernière minute sur le projet que je suis en train de livrer… va falloir repasser dans les fichiers, question de gagner du temps. Du coup je suis de super mauvaise humeur et pas franchement disponible quand maman appelle… on se rattrapera demain. 

À midi, je me bricole un sandwich au fromage (Peribonka, super bon, un peu comme certains fromages normands bien goûteux, à croûte brune). Ces derniers temps j'ai aussi testé "La bête à Seguin" qui goûte comme un camembert bien fait, et "La gabelle", qui rappelle les briques de brebis. Bon... ils coûtent aussi, mais au moins ce sont des produits d'ici. Je n'ai pas encore trouvé les fromages de chèvre et de brebis comme j'aime - il n'y a que des produits qui ressemblent à des bûches de fromage frais alors que je préfère les fromages à croûte fleurie ou à pâte persillée. Bref. 

Et je retourne au bureau dans l'après-midi avec une grosse nocturne à la clé. 8 livraisons pour un projet, trois livraisons pour un autre. Dans la joie et la bonne humeur. Je remets ça la semaine prochaine.
Bref. Je rentre à la maison vers minuit après une longue remontée de la Côte des Neiges, à nouveau. À cette heure-là, les bus se font rares. J'ai chopé un 161 qui passait providentiellement sur Van Horne en même temps que moi. 


En rentrant ce soir, j'ai une envie de manger chaud. La grosse salade envisagée à midi attendra demain. Sans doute l'effet collatéral de la crapahute qui m'a ouvert l'appétit. Je jette mon dévolu sur des gnocchi qui squattent mon frigo depuis le mois de mars avec des tomates confites : je ne me suis fait de vrais repas chaud qu'une poignée de fois depuis le confinement. Je n'ai pas super faim et je meurs de chaud : je ne dépense pas mes calories !

Je bouquine un peu. Ce soir L'Obs en version PDF que m'a envoyé un copain. Ça fait du bien d'avoir un peu de vraie presse. Il m'a aussi envoyé le Canard enchaîné, le Figaro, le Monde, les Échos et une poignée d'autres titres que je vais digérer progressivement - je cours après le temps en ce moment ! 
Ça me change du Monde et du Point que je lis sur mon téléphone ou sur internet, avec la presse québécoise. Je finis par m'endormir sur le clavier de l'ordinateur avant de me translater dans mon lit. 

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