dimanche 23 août 2020

23 août 2020 - Lévis - On respire encore ! Déconfinement jour 160

Matinée tranquille. Le mal de tête a fini par passer et j'ai pu faire ma nuit d'une traite. Enfin reposée, youpiie !
Petit déjeuner-repas... le temps d'émerger, il est presque midi !
Je range sommairement mes affaires et on parle chiffon avant de se mettre en route. 

Le Fort de Lévis est enfin sorti des travaux de réhabilitation qui étaient en cours depuis plusieurs années, et c'est un bon but de promenade culturelle.
Tout d'abord, cela donne l'occasion de traverser tout Lévis et de découvrir que la ville longe la corniche sur plusieurs kilomètres… jusqu'en face de la pointe de l'île d'Orléans. Sachant que les premiers quartiers commencent juste après le pont de Québec… la ville s'étend sur plus de 20 km de longueur, ce qui en fait la cinquième agglomération du Québec.




Au XIX° siècle, les craintes d'un affrontement avec les États-Unis naissants inquiètent les britanniques qui possèdent le Québec. La frontière est toute proche, et une voie ferrée pourrait acheminer les troupes jusqu'au bord du Saint Laurent en quelques heures. Il convient donc de construire des postes de défense contre cet ennemi potentiel. 
Trois fortifications seront donc érigées sur les hauteurs de Lévis. Une pour surveiller la pointe, le Fort #1, une autre face à Québec, qui surplombe la rade, et une troisième au dessus de la gare de triage qui arrive au niveau des chantiers navals de Lévis. Bref : un dispositif robuste. 

Au final, les fortifications ne serviront jamais, les USA n'étant pas d'humeur belliqueuse à l'égard de leur voisin du nord… et préférant les solutions diplomatiques pour ouvrir des voies commerciales bien plus profitables qu'un conflit armé. 

La construction s'est faite en un temps record, mettant à profit les progrès techniques et technologiques récents - machine à vapeur pour concasser les pierres, béton élaboré, et autres outillages et machines facilitant la vie des ouvriers et manœuvres… et permettant de limiter le nombre d'hommes et de jours nécessaires pour mener le projet à terme. 
Progrès aussi sur le plan de l'armement, avec la mise en oeuvre de canons rainurés qui propulsent les obus plus loin et plus précisément.



Pour le reste, on retrouve les casemates et les fossés et les murailles propres à ce type de construction. Belfort en beaucoup plus petit !


Après la balade, retour à la maison pour un grignotage express avant de refaire un tour au centre ville pour aller chercher la crème glacée dont on parle depuis 24 heures ! On en profite pour aller au magasin bio : je ramènerai du choco-dattes comme trophée de mon périple. Du nutella artisanal trop bon et bien goûteux !





Escapade rapide à Saint Henri de Lévis pour récupérer Louis au retour de son stage en forêt. 

Il sera alors temps de replier définitivement bagage… remplissage du sac à dos et du grand sac Ikéa avec tout un bric-à-brac qui devrait réveiller l'artiste qui sommeille en moi... affaire à suivre. J'ai les pinceaux et les couleurs acryliques, une toile tendue sur un cadre... y'a plus qu'à !!  

En route pour la gare routière. Bus à l'heure, départ sur les chapeaux de roues. J'installe mon grand sac sur le siège avant et je me pose sur la rangée juste derrière.



Passage du pont Cartier, illuminé aux couleurs de l'espoir. Jean viendra me récupérer à Montréal ce qui m'évitera la traversée de la ville avec tout mon paquetage.


Home, Sweet Home… je déballerai mon bazar demain !    

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