lundi 8 juin 2020

8 juin 2020 - Montréal - Déconfinement jour 84

Temps moyen aujourd'hui. Gris puis ensoleillé puis qui a viré à un ciel plombé orageux… qui n'éclatera pas. 
Du boulot aujourd'hui… surtout que je vais faire une pause assez longue cet après-midi. 

Salade du jour : scarole, champignons et tomate, avec persil à profusion.


Et donc je pars en expédition chez mon ostéo. Bus 165 puis 144 et 50 mètres à pied. Un peu en avance, j'en profite pour tirer le portrait à quelques murales… on est dans le quartier du festival qui n'aura que partiellement lieu cette année. Je dois d'ailleurs me renseigner pour savoir quand ce sera (plus ou moins mi-juin). 



Retour dans mon pigeonnier vers 17h. Je m'y remets, quelques bricoles à avancer… et demain je m'attelle au gros morceau sur lequel je procrastine un peu… 

Coucher de soleil ténébreux… 



Demain est un autre jour. J'ai les sinus en capilotade… allergie à tout ce qui flotte en suspension dans l'air en ce moment. Yeux qui piquent, nez qui brûle et tête comme une pastèque. Pas de température… par les temps qui courent, on se méfie du moindre rhume qui pourrait surgir... Je vais prendre un antihistaminique qui va m'assommer ! 

Donc pas vraiment d'internet. J'ai lu dans le bus. 
De toute façon, les jours se suivent et se ressemblent. Un peu moins de cas, un peu moins de morts, mais faut continuer à faire bien attention. Les restos vont pouvoir rouvrir à partir du 22 juin à Montréal... toujours une semaine après les autres régions. J'ai pas suivi pour les musées, je pense que c'est pareil. Les bars doivent prendre leur mal en patience… ils favorisent trop le rapprochement, plus que les restos. Ils restent donc punis, au coin… en attendant la faillite. Beaucoup de magasins ont fermé leurs portes définitivement. Les restos c'est pas brillant… et donc on est en train de fossoyer les bars et autres lieux de convivialité. On se croirait revenu à une époque bien puritaine - pas le droit de sortir, pas le droit de boire un coup avec des potes, pas vraiment le droit de se distraire. Les piscines commencent à être évoquées… ce sera sans doute pour l'hiver, question d'enterrer l'été avant qu'il puisse exister… 
Dire que je commence à en avoir marre est un peu faible. L'incursion du côté du Plateau a mis en relief la "désertude" des rues. Pas un chat. Juste quelques riverains installés sur les bancs du petit square à côté de l'ostéo. Mais Saint Laurent et Saint Denis étaient vides, comme toutes les rues sur le trajet. Pitoyable. 

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