Journée qui commence fraîchement… carrément frigorifiée ce matin en secouant mon tapis sur le balcon. 11°C, gris et humide. La fête !
Douche, petit déjeuner, téléphone express avec maman, et je finis par me mettre en route pour aller prendre le café avec les copines.
J'y arriverai 1h30 plus tard. Merci Google Map qui indique un passage sous la voie de chemin de fer et l'autoroute au niveau du métro Georges Vannier. Ce fichu passage n'existe pas. On a juste un tunnel automobile sans aucune bordure permettant le passage d'un piéton. Du coup, j'ai battu la campagne jusqu'à Atwater avant de revenir jusqu'au Bassin. Belle promenade, un peu fraîche et pas toujours bien bucolique… et ça m'a mis les nerfs. Bref, la prochaine fois je le saurai et j'aviserai différemment… j'aurais mieux fait d'attendre le bus pendant 20 minutes, mais le trajet à pied étaient annoncé pour 20 minutes justement. Enfin.
Papotage, grignotage, on regarde le canal Lachine enfin en eau - pas complètement rempli, ils ont ouvert les vannes avec un mois de retard, probablement en raison d'une pénurie de personnel pour superviser ces opérations, et je ne sais pas si toutes les écluses sont déjà alimentées - et on reprend le chemin qui va bien pour remonter au centre ville. L'occasion de faire presque du tourisme, voir l'avancée des constructions du centre-ville… et se poser la question de savoir combien de ces immeubles ont encore lieu d'être avec la mort (temporaire ?) annoncée des quartiers d'affaires dont les employés vont rester durablement en télétravail.
De là, bus pour la Côte des Neiges - pas le courage d'aller arpenter Sainte Catherine… mon pied me lance par intermittence, un peu trop forcé avec mes errances. Je vais faire quelques emplettes au magasin de bricolage… j'ai un souci avec l'évier de la cuisine qui n'évacue pas comme il faut, sans doute du thé ou d'autres cochonneries accumulées dans le siphon. Accessoirement je trouve de l'engrais et un sécateur pour le palmier du bureau, et quelques bandanas colorés pour étendre ma collection de masques. Les jours où je vais "en ville", j'en utilise plus - question de durée et de milieux potentiellement contaminés. Je change entre le bus et le cabinet du toubib par exemple. Là, j'ai plusieurs masques à la lessive… et je vais essayer de reprendre la machine à coudre demain, en essayant de me rappeler la méthode éprouvée lors de ma séance précédente… y'a bien un mois je pense !
Bref, le temps file vite. Retour à la maison. Brin de rangement, grignotage, vaisselle, liste pour le panier des fermes Lufa…
Coucher de soleil après le coup de fil de Dorothée. Flamboyant mais peu faire mieux !!
Et je vais faire tourner deux machines avant que la buanderie ferme. Ma maison ressemble maintenant à un étendage géant… les draps réduise notablement la dimension du séjour. En fait, c'est ce que je devrais faire pour lutter contre l'embrasement des après-midis, mais je n'ai pas de point d'ancrage sur les baies vitrées (mais je me note d'y regarder de plus près : ce serait une solution pour supporter les rayons assassins du soleil !).
J'espère qu'il fera aussi beau demain que ce soir : le temps s'est remis, clair et calme, avec des jolis nuages qui font se refléter le soleil comme sous la surface de la mer… c'est beau !!!
La nuit finit par tomber, avec l'encre qui supplante l'or et le saphir. L'université pavoise toujours aux couleurs de l'arc en ciel en solidarité avec ceux qui souffrent de la covid.
Pas d'internet aujourd'hui, ou rien qui ne vaille d'être posté ici.
Demain est un autre jour !
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