Temps gris et humide… l'impression d'être dans un hammam. Horizon caché par ce voile de vapeur dégagé par toute l'eau qui entoure l'île.
Mal de crâne persistant. Aspirine, douche chaude. Je pense que la météo n'y est pas pour rien.
Je bouge un peu ma table pour qu'elle soit en diagonale face au coin de la cuisine. Moins de lumière directement dans les yeux. Même avec les rideaux (blancs) fermés, c'est trop éblouissant (et encore, aujourd'hui le soleil est planqué derrière sa barrière de nuages !). Du coup, je propage mon art du double rideau tel que dans ma chambre, en accrochant un foulard bleu à motifs marins sur le centre du panneau. Ça met de la couleur en assombrissant un peu. On verra à l'usage. Je n'ai pas peur de l'effet bohémien et ça complète mon décor de rideaux accrochés le long des murs !! À voir si je pousse jusqu'au marché Saint Hubert pour me trouver du tissu plus ethnique. L'an dernier je n'avais pas trouvé grand chose. Malheureusement le magasin africain en bas de chez moi semble vraiment fermé.
Réunion, mails, point avec les collègues. L'heure du repas arrive vite..
Salade du jour : salade verte, radis et champignons. Léger et qui remet ma digestion à l'endroit.
Le mal de crâne passera dans l'après-midi, en même temps que les nuages et le temps orageux. Avec le vent je voyais passer plein de choses devant mes fenêtres. Faines des érables ou des frênes, je ne sais pas trop, je n'ai pas potassé la question des fleurs et des graines de ces arbres. Ils font des chatons… et ensuite des grosses graines à ailettes emportées dans les bourrasques !
Je fait un brin de ménage et de réaménagement en début d'après-midi pour résister au projecteur du soleil qui me tue les yeux. La migraine vient aussi peut-être de là, de cette lumière trop intense derrière mes écrans. Donc réorientation en légère diagonale, vue sur la porte de la cuisine. Rideaux fermés, fenêtres ouvertes.
La fin de journées regagnera en transparence, mais ça menaçait bien à un moment donné.
Un peu de lecture engagée ??
> https://medium.com/ce-qui-sera-qui-nétait-pas/blick-bassy-ad4ae22e0f8a - vision pour un monde d'après
Ensuite j'ai abandonné internet à son triste sort et j'ai passé une heure au téléphone à refaire le monde avec un copain… convergence des conclusions : le monde ne va vraiment pas bien en ce moment. Et ce n'est pas une question de dérèglement climatique. Juste la politique et l'économie et tous ces systèmes tellement imbriqués qui mettent l'humain "de base" au troisième plan.
Après quoi, fallait bien gagner la croûte et je me suis plongée dans la relecture d'un module d'elearning consacré au lissage des hésitations dans les négociations commerciales. J'aime bien. Toujours l'impression d'apprendre quelque chose et d'apporter quelque chose aussi. En tout cas, je m'y découvre beaucoup plus de valeur ajoutée qu'à repointer des corrections en japonais !
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