Octobre-Novembre 2020, 16"x20" (40x50 cm)
Six mois à regarder le monde du haut de ma tour, à voir passer les saisons, entre neige et soleil, arbres à feuilles et arbres sans feuilles... la grande évasion pour échapper à la monotonie des confinements qui se suivent et se ressemblent.
L'automne arrive, avec son cortège de rousseurs. Pas beaucoup de rougeurs cette année. Peut-être la faute à une météo trop humide maintenant après un été trop sec. Mais bon, en 2019, c'était différent... alors c'est un mix de feuillages, et une réinterprétation assez libre des maisons et immeubles environnants.
Je poursuis l'exploration du couteau... mais j'ai un souci avec celui que j'ai acheté. Plus de mal pour faire les à-plats et les volutes. La lame doit avoir une inclinaison moins naturelle que le couteau de la prof. Mais bon, je finis par y arriver.
Cela étant, je travaille facilement de haut en bas et de droite à gauche... et va falloir que j'apprivoise le reste des mouvements tout en restant souple du poignet.
Donc là, j'essaie des trucs différents pour le ciel et pour le sol, avec les maisons, les arbres, le décor. Ça va me changer de mes éternels paysages. Trois séances plus tard et j'ai un résultat acceptable bien que perfectible. Une touche un peu naïve mais avec les couleurs d'automne !
J'aurais dû prendre des photos des étapes intermédiaires aussi. La métamorphose de la toile blanche...
J'ai raccourci le ciel, immense vu d'ici. Et tellement changeant entre nuages et couchers de soleil flamboyants.
Je dois aussi apprendre à gérer la transparence des couleurs : ça joue méchamment sur le mélange des couleurs. Par exemple, le blanc iridescent est transparent... et pour le voir en superposition sur autre chose, faut le mélanger avec du blanc ou une autre couleur qui deviendra iridescente aussi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire