jeudi 1 octobre 2020

1 octobre 2020 - Montréal - Re-confinement jour 199

Difficile d'émerger. Mal dormi, le vent a soufflé toute la nuit et je n'ai pas purgé la fatigue d'après-piscine. Mon bras gauche ne s'arrange pas. Je pense que je dois retourner au bureau pour être installée à la bonne hauteur.

Météo changeante et variables aujourd'hui. Les nuages font la course entre deux douches. On se croirait en mars avec les giboulées. 



Les projets reviennent de validation par wagons entiers... ça va prendre du temps à digérer et reventiler tout ça et que les traducteurs en tiennent compte pour les projets suivants. Ce qui est "rassurant", ce sont les remarques du type "je corrige car l'anglais d'origine est incorrect". Mais c'est saoûlant de se dire qu'on va se palucher des corrections qui ne nous sont pas forcément imputables. Mais bon... c'est plus rapide que de devoir négocier et justifier un paiement qui ne couvrira pas le temps passé à parlementer. 

Livraison, envoi en trad, relances, support technique pour la mise en place d'un connecteur chez un client... ils vont bientôt ouvrir les robinets, attention les yeux. La vague risque de faire mal. En attendant, je dois m'occuper des graphiques en urgence... je laisse traîner et rien ne se passe. 

Midi : grosse salade. La frisée s'est refait une santé dans son tupperware. Grosse tomate rustique, trois champignons qui se battent en duel et des coeurs d'artichauts pour varier les plaisirs. Je dois me décongeler de la soupe. 

Je m'octroie une pause sur le site de DeSerres. J'ai besoin de complément de couleurs et de couteaux dignes de ce nom. Les couteaux en plastique, ça fait apparemment pas sérieux ! Je vais en profiter pour regarder d'autres choses. Apparemment ils ont des soldes... mais sur le site web je ne vois pas grand chose de différent de la semaine dernière. Bref... je vais aviser. 

La météo est de plus en plus mouillée et le restera jusqu'à ce soir. Grosses averses qui arrivent au galop et repartent aussi vite qu'elles se précipitent !





17h, je pars pour ma séance d'acupuncture sur la côte des neiges. Le cabinet ne paie pas de mine, mais la praticienne est top. J'en ressortirai vers 19h30, avec des conseils pour tenter de remédier à mes soucis de bras et de pieds, et de sommeil. Donc je vais essayer de retourner au bureau, en souhaitant ne pas trop souffrir de mes pieds que j'ai laminés dans mes chaussures birkenstock... j'ai une ampoule éclatée derrière chaque talon, chaussettes ensanglantées et chaussures maculées de sang... je vais voir comment je peux les nettoyer, pas évident...

Soirée tranquille, je reprends le clavier où je l'avais laissé. Les mails continuent à arriver. Prévoir une réunion avec mon client exotique la semaine prochaine. Je dois d'ailleurs aussi revenir vers les navajos qui ont eu la courtoisie de me répondre. Je vais finir par trouver une solution, mais je ne sais pas encore combien la plaisanterie va coûter. Manifestement, les traducteurs sont rares et, par conséquent, très chers, et je pense qu'ils ont leurs niches et chasses gardées rémunératrices auprès des diverse institutions fédérales. 

Tomorrow is another day... je suis moulue... je pense que les aiguilles continuent à agir. L'acupuncture, c'est comme le vaudou... on remplace juste la marionnette par la personne en vraie !


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