jeudi 3 décembre 2020

3 décembre 2020 - Montréal - Re-confinement jour 262

Jeudi. On voit le bout de la semaine... à défaut de voir le jour.

Réunion qui dure. On continue à jouer aux chaises musicales. Chacun fait le boulot du mec absent ou de celui qui remplace le mec absent. Bonjour l'efficacité. Sans compter qu'on fait tout un tas de tâches qui ne relèvent absolument pas de nos attributions. Mais bon : c'est le modèle corporate. Le PM sait tout faire et suit les projets de A à Z sans avoir besoin de courir après tout un tas d'intervenants. Il suffit de faire faire un quart de tour à la casquette bien vissée sur la tête. C'est désespérant. 

Fait gris, moche, pluvieux et froid. Lumière artificielle dès le matin. On ne verra pas le soleil ni le jour de la journée. 

Midi. Salade. Ou grignotage. Pas d'appétit en ce moment. Trop crevée. Me suis encore couchée beaucoup trop tard hier. Pas raisonnable ! 

La radio commence à commenter en boucle la décision du premier ministre d'interdire toutes les réunions familiales ou amicales pour Noël. Chacun reste chez soi, garde ses microbes. Il vaut mieux déprimer à fond plutôt que de risquer croiser un virus en embuscade. C'est triste. Et les gens semblent adhérer à la décision. 

Après-midi un peu hébétée de voir le temps filer. J'ai l'esprit qui vagabonde aussi avec l'AG de l'association à finir de préparer. Courir après les gens qui ne sont pas capables de répondre aux mails, de dire s'ils seront présents, s'ils démissionnent de leurs fonctions ou restent à leur poste... et pour faire quoi, si tant est qu'ils seront bien présents pour donner un coup de main. Ou pas. Bref. J'envoie le lien pour la visio-conférence. Et on verra bien. Si tout le monde est là, on aura une participation record par rapport aux années précédentes. 

Juste des nouvelles de mon correspondant en Côte d'Ivoire. C'est le souk dans l'association là-bas... le putsch de ceux qui pensent que l'asso est le bon moyen de se faire des thunes. Z'ont rien compris !

Je sors vite fait pour aller à la librairie. La rue est déserte. Le magasin aussi. Je ne m'attarde pas. Je trouve à peu près bon bonheur. 

Retour et direct au lit. Je m'écroule, mal partout, estomac qui brûle... je pense que j'ai mangé trop de chocolat à midi et le foie se manifeste à coup de bile qui dévaste tout.

Bref : demain est un autre jour ! 

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