vendredi 11 décembre 2020

11 décembre 2020 - Montréal - Re-confinement jour 270

Matinée super speed. Couchée à 5h du matin, debout à 8h30. Dans le pâté, les yeux collés. 

Boulot. Vérifier que mes clients ont bien reçu ce que j'ai expédié hier. 

Et copie sur mon disque en local tout le fatras qui me servira si j'ai un souci de connexion à Saint Rambert. À Antibes, j'ai toujours la solution d'aller au bureau. Si le bureau n'est pas fermé pour une raison X ou Y.

Je ramasse le linge sec au fur et à mesure. Je replie le gros sac... il a l'air d'être dans les clous pour le poids... bien lourd quand même. 

Et je ferme l'ordi à 12h30 pour finir d'emballer le bagage à main. Petits dossiers pour l'aller et le retour... je me trimballe toute ma vie d'ici pour qu'on me laisser rentrer au retour. 

Petit dossier pour l'aller : billet, test PCR, attestation dérogatoire de voyage qu'on ne me demandera à aucun moment. 

Pour le retour, j'ai mon bail, mon contrat de travail, mon permis de travail, la dernière attestation de loyer et d'HydroQuébec. Pas sûre que tout soit utile, mais on ne sait jamais. En ce moment, les règles du jeu changent toutes les semaines si ce n'est pas tous les jours et sans préavis. 

Fin des restes dans le frigo, ménage succinct dans la cuisine. 

Appel d'un taxi sur le coup de 14h30. Il sera là à 15h15. Et c'est parti. Je commence à respirer. 

Souk pas possible à l'aéroport. Forcément, tout le monde va à Francfort vu qu'ils ont supprimé les vols directs. Plus d'une heure d'attente pour faire l'enregistrement. Stress qui monte parmi les passagers pris en otage dans la file d'attente qui s'étire jusque sur le trottoir. Du jamais vu. 

Mon sac est trop lourd. Carrément trois kilos de trop. Oups. J'extirpe les bouquins cachés entre les pulls, je les glisse dans mes bagages à main, et ça passe. L'agente Air Canada a bien failli hériter d'une ou deux boîtes de sirop d'érable, c'eût été dommage !

Passage de la sécurité dans le rush. Défaire les sacs, en extraire l'ordinateur. Remballer. Monter en salle d'embarquement. 10 minutes de repos pour souffler et passer un coup de fil. Il est trop tard pour appeler les parents. Je n'avais pas prévu que ça prendrait autant de temps ! 

Embarquement sur les chapeaux de roue, dans le calme : l'avion est vide au 2/3, le luxe absolu, trois places pour moi toute seule, je peux m'étaler. 





Et c'est parti ! Traversée du nuage avant d'arriver dans les étoiles... trop loin et trop claquée pour tenter de les repérer !

En revanche, même crevée, j'ai du mal à m'endormir tout de suite. Repas au lance-pierre, un film ou deux (Jojo Rabbit, je m'endors à la moitié, et Mafia Inc, qui me tient en haleine), et j'essaie de dormir vers 21h. 

Le vol est court. À minuit on commence le service petit déjeuner avant l'atterrissage prévu vers 7h à Francfort.

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