mercredi 16 mai 2018

16 mai 2018 - Welcome back to Europe

Réveil sur fond d'oeufs brouillés et café. Ca s'agite un peu dans la cabine. On arrive dans deux heures et on commence à survoler le nord de l'Europe - Angleterre, Hollande, Allemagne. 
On fait des ronds, pas trop longtemps.
Puis on attend que la passerelle soit connectée à l'avion... plus de 10 minutes ! Bref, on finit par avoir du retard, et ça, j'aime pas trop. 

Débarquement à l'arrache. Ils ont changé la porte d'embarquement, ça prend des plombes de passer l'immigration... le douanier me demande mon permis de conduire, si si... apparemment, il est noté dans mon dossier que j'ai perdu mon permis de conduire. Bref, obligée d'exhumer mon portefeuille du fond du bagage à main. Il a l'air content de voir mes nouveaux papiers. J'ai pas tout bien compris sur ce coup-là. Que ce serait-il passé si je n'avais pas eu mon permis de conduire à portée de main ??? Mon passeport est en principe suffisant.

Bref, je reprends le footing. Francfort, c'est énorme. L'embarquement pour Nice doit commencer à 11h55 et là, il est déjà 11h30. 
Changement de terminal, kilomètres de couloirs. Les gens restent agglutinés sur les tapis roulants. 
Je finis par arriver à ma porte. Heureusement, elle est au début d'un satellite. Sur ce coup, le changement a été bénéfique. A15 au lieu de A24, c'est au moins 200 mètres d'économisé (difficile à estimer) !
J'ai même le temps de revenir en arrière pour faire une halte technique, toujours le souk pour caser les bagages dans la cabine... c'est un peu pénible ! 

Au final, nous embarquons en retard. Apparemment, on attend des passagers en correspondance dont les vols sont sont arrivés tard. Retard qui ne sera pas récupéré à l'arrivée.

Nice, on se pose à 14h. En retard. On attend les bagages, mais pas de souci. Le gros sac est bien là.
Direction la gare de bus, en travaux. Je vois le 250 qui s'arrache du quai 5. Loupé pour 10 secondes, pas de bol. Et pas de banc. Heureusement, à cette heure-là c'est encore à l'ombre le long du mur. Je m'assieds sur un chevalet de chantier qui s'effondre littéralement sous mon poids. Je me retrouve assise par terre, choc amorti par la structure en plastique. Je m'en sors bien. D'autres personnes, costard-cravate, sont assises le long du trottoir. J'avoue que ça fait carrément désordre considérant que l'attente peut être longue (pour ma part, le prochain bus est dans 35 minutes).

Au final, j'arrive à la maison vers 16h. Impossible de me rappeler du code du portillon. J'appelle un voisin. N'importe quoi !!! 

Home, sweet home ! Ca sent le renfermé et l'humidité. 
Coup d'aspirateur rapide (j'avais pas eu le temps avant de partir), j'aère... je mange (merci Irène pour le kit de survie !!!), je me pose dans le canapé.... et je m'endors quasi immédiatement. Le gros loupé. Je me réveille à minuit, à moitié gelée. 

Bref. Demain est un autre jour, je reprends le boulot et c'est beaucoup moins exotique !

1 commentaire:

  1. Le boulot le lendemain ..... tu es très courageuse.
    Bon j'espère que lundi tu fais pentecôte
    Bise
    Isa

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