samedi 24 avril 2021

24 avril - Montréal - Couvre-feu


Samedi qui commence en fanfare. Darty m'annonce par mail que le frigo commandé hier et qui devait être livré lundi à Golfe-Juan n'est finalement pas disponible avant le 10 mai. Je dois les appeler pour voir quelle solution se présente... 

La nana est aimable comme une porte cochère. En gros, et bien oui, le frigo n'est pas disponible. Ils attendent les livraisons... et d'ici là, après elle le déluge. Je n'ai qu'à choisir un autre modèle. Mis à part qu'il n'y a pas d'autre modèle équivalent en taille, capacité, consommation... ou alors pas disponible avant au moins une semaine ou deux. 

Je passe donc un peu de temps à évaluer les solutions alternatives. Autres modèles - je reboucle toujours sur le même dilemme - modèle de qualité inférieure ou alors beaucoup plus cher. Puis je vais voir sur le site d'Ubaldi (une enseigne coopérative qu'on trouve dans le sud). Mais ils n'ont pas un choix énorme, la plupart des modèles ne sont pas livrables avant plusieurs jours ou semaines, et ils sont plus chers que Darty. Chez Carrefour, les modèles se battent en duel, et on n'a que des photos à comparer... aucune fiche descriptive... c'est franchement pas sérieux. Et tout à coup, je me souviens qu'un magasin Boulanger a ouvert ses portes à Antibes, juste en face de Darty. Ils ont du choix, quasiment le même modèle que celui que j'avais commandé chez Darty, et dans le même ordre de prix. Et les modèles affichés sont disponibles.

Bref : je commande donc un frigo chez eux, un poil plus grand que celui qui vient de rendre l'âme, et il sera livré lundi matin. Dans la foulée, j'annule la commande chez Darty... intérêt à suivre que le remboursement sera bien effectué avant le prélèvement prévu le mois prochain. Normalement c'est une opération blanche...

Avec tout ça, la matinée est bien entamée. Douche, petit déjeuner. Bavette avec Max au sujet de ses travaux et du frigo. Coup de fil de maman... je suis opérationnelle en début d'après-midi pour aller faire mon stock de légume. 

Retour au petit marché en face du métro. Je remplis mon sac à dos. De là, boulangerie... quelques petits plaisirs. Et je rentre à la maison. 45 minutes pour me faire à manger, enfiler le maillot de bain et aller à la piscine. Séance de 16h. Je choppe un bus et c'est parti.  

24 allers-retours. Crampes au pied gauche. Je ménage mon épaule... j'ai arrêté les plaquettes depuis un mois pour ne pas aggraver ce que je pense être une tendinite. Et je fais super attention à comment je tourne le bras quand je nage en dos. 


 


Retour à pied : il fait beau, presque chaud. J'en profite pour étudier le pied du Mont Royal, façade Outremont. Les arbres commencent à bourgeonner, mais on a encore une belle transparence avec des reflets vert tendre. C'est très agréable... pas trop de monde non plus. Photos en passant... je vais devoir alimenter mon imaginaire acrylique pour illustrer le quartier ! Les parkings et les bâtiments de l'université en cours de réfection bénéficient de la lumière de fin d'après-midi. Juste l'angle qui va bien et met en relief bosses et creux, mats et brillants. Écailles de dragon ou chrysalide. C'est assez inspirant en fait. Va falloir voir comment je peux exploiter le filon. Les contrastes sont intéressants et la végétation balbutiante met juste la touche de couleur suffisante. 


Montréal est la capitale de l'art "brutal". Entendre par là, le béton brut, qui a régné en maître dans les années 60 et 70... avant de se voir rattrapé par les immeubles de verre. 

Dans le coin, c'est assez recherché, immeubles emblématiques s'il en est. L'UdM (Université de Montréal) est une vitrine. Va falloir que j'élabore un peu sur le sujet et que j'aille me perdre entre les bâtiments - entre le chemin qui monte au belvédère en longeant le cimetière, et la rue Jean Brillant où j'ai pris les photos. 

À y regarder de plus près, le béton a autant souffert là-bas que dans la résidence où j'habite, contemporaine de ces expériences architecturales. Le béton s'effrite, maltraité par les conditions météo particulièrement difficiles pour le bâti. Les armatures métalliques sont éprouvées... rudement, et l'eau qui s'infiltre, gèle et dégèle, fait éclater les revêtements. Les façades sont rongées, les balcons s'égrènent au fil des intempéries. 













Je poursuis jusqu'à la Côte des Neiges pour compléter mes emplettes... j'ai 20 dollars dans mon sac de piscine et une envie de houmous et de jambon de Parmes. Je flasherai sur l'ananas et quelques olives pour agrémenter mes salades. 

Retour au bercail. Fin des divagations sur la voie publique. La météo annonce de la pluie pour demain, j'ai bien fait de musarder aujourd'hui. Rangement, vaisselle... et je me mange un morceau sur fond de soleil couchant.








Le soleil part de plus en plus à l'ouest et se couche maintenant face à la cuisine. Petit répit jusqu'à l'été pour ce qui est du soleil pleine poire quand je travaille. 

  

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