6 février 2021 - Montréal - Couvre-feu persistant...

Samedi. Temps mitigé.

Matinée au téléphone, comme d'habitude. 

On fête l'anniversaire d'Aliénor, l'occasion de bénéficier d'une visite privée de sa ménagerie de doudous de toutes sortes. 

Balade dans l'après-midi, vers 15h. La nuit tombe encore bien tôt et il ne faut pas trop tarder ! Direction le cimetière de la Côte des Neiges... mais il est fermé, pour cause de confinement... on a sans doute peur que les morts prennent leurs jambes à leur cou ! 

L'épaisseur de neige sur la piste cyclable est impressionnante. Traces de raquettes et de skis de fond. Pour ma part, j'ai chaussé les bottes de sept lieues spéciales crapahute en ambiance polaire !

Du coup je prends le chemin de la tour pour monter au belvédère d'Outremont. 

Les bonshommes de neige ont des allures de licornes avec des stalactites savamment plantées au milieu de leur front. 

Montée le long du cimetière. Je comprends mieux pourquoi les portillons annexes restent fermés en hiver : ils sont complètement coincés par la neige. J'aurais pu y penser toute seule quand j'avais vu les avis cet été. Seules les entrées carrossables sont ouvertes... quand le cimetière est ouvert. 

Au bout du chemin de la tour on arrive à l'école polytechnique, et au sentier qui monte au belvédère d'Outremont.

Épaisse couche de neige... les bâtons sont les bienvenus.

Je monte jusqu'à l'esplanade du Parc Tiohtià:ke Otsira’kéhne. Les bancs sont ensevelis sous une énorme couche de neige ! 

Vu l'heure, je ne monte pas plus loin... le belvédère, c'est encore au moins 10 ou 15 minutes de grimpette, et autant à la redescente, et force est d'admettre que le jour décline déjà et je n'ai pas envie de finir la balade de nuit. 

Retour au bercail avant d'être complètement congelée et juste à temps pour les derniers feux du soleil, flamboyant ce soir, pour ne pas dire nucléaire ! 

J'attaque le tri des bouts de rubans, fils et ficelle légués par Mathilde... j'ai un paquet de petit bazar à évacuer à l'occasion... mais pour le moment, je remballe tout !

Dorothée passe prendre le thé, papotage de saison. C'est mon premier week-end post-quarantaine, on a quelques nouvelles à échanger, en plus des gourmandises ramenées de France !

Demain est un autre jour - il devrait neiger !