samedi 31 juillet 2021

31 juillet 2021 - Montréal - Concert Tito Maréchal

Deux semaines écoulées depuis les Nuits d'Afrique, mais le Balattou poursuit le festival.

Le Balattou, c'est un lieu mythique. Tout ce que compte et comptait la planète de musiciens célèbres dans la galaxie afro-latino-caribéenne est passé par ici. Découverte de talents ou consécration sur la scène internationale. Bref... the place to be si on veut passer un bon moment. La programmation est suffisamment variée pour y trouver une soirée à son goût, dans un registre jazz ou pop/contemporain ou plus traditionnel. J'englobe là dedans tous les styles musicaux qu'on qualifie souvent rapidement de "world music), et les grands courants qui n'ont plus besoin d'explications (l'arc antillais, de Cuba à la Guyane, fourmille de musiciens de génie, et la diversité proposée par l'Afrique, du nord au sud et de l'est à l'ouest , reste la meilleure garantie d'un voyage culturel et musical sans faille). 

Bref, c'est un endroit que j'aime bien. Je l'avais découvert pendant l'été 2019 pendant un des festival, jazz je pense, avec un concert de Valérie Ékoumé... et, entre distractions variées et pandémie, je n'y étais pas retournée depuis. En plus, vu de chez moi, c'est facile d'accès - 10 minutes avec le bus 51 qui passe au coin de la rue.


Donc cette année, j'en profite, et ce soir, c'est le concert de Tito Maréchal, croisé lors des Nuits d'Afrique il y a quinze jours. 

J'arrive tôt... ne sachant pas s'il y aurait une grosse affluence ou pas, et considérant que je suppose que la capacité est limitée pour cause de mesures sanitaires. Du coup je choisis ma place, juste devant la scène. Je pourrai prendre quelques photos sans faire de contorsions. 

Je me commande un jus de gingembre. C'est pas la grande forme. Comme presque tous les samedis, en fait. La fatigue de la semaine a du mal à se purger. Mal partout dans les articulations, le mal de tête est passé avec l'aspirine. 

Nous aurons un concert en deux parties. 

D'abord en acoustique intimiste, juste la guitare et la voix. Sans percussions. L'occasion d'apprécier les textes et les intermèdes humoristiques. Éclairages qui oscillent entre douceur bleutée et rouge plus dynamique. 



Changement de décor et d'ambiance pour la deuxième partie. 

Les musiciens de Jab Djab (Trinidad et Grenade) accompagnent Tito... et là, ça déménage. Basse, guitare et batterie qui assurent à 200% ! J'adore. 

Un morceau que j'aime bien, dédié à l'amitié si je comprends la ligne générale... mais bon, je n'ai pas le texte des paroles, et encore moins de compréhension exacte de la langue parlée ! J'en ai enregistré un bout, mais le son du téléphone est loin d'être optimal... on se contentera donc de la version officielle, où la basse est moins entêtante, moins envoûtante, moins propice à une sorte de transe. 

https://youtu.be/qc4eTPa2ZxM - Zanmim


On a ensuite droit à l'intervention d'une voix spéciale. Je n'ai pas retenu son nom, mais son visage me dit quelque chose... sans doute un habitué des lieux et du monde musical d'ici. 
Entre temps, j'ai trouvé qui est cette voix typique d'Afrique de l'ouest. En l'occurrence, il s'agit de Joe Mbaye, sénégalais de Dakar... qui se produit effectivement régulièrement sur les scènes montréalaises  (https://www.festivalnuitsdafrique.com/concerts/chipo-nyambiya/). 

 



Un hommage à Jacob Desvarieux du groupe Kassav, décédé le matin même et quelques reprises plus loin... belle ambiance. J'aime vraiment.


Tito Laurent: Blues kreyòl | https://voir.ca/albums/tito-laurent-blues-kreyol/

https://www.youtube.com/channel/UCTrhQ4gPKwj3iJ1O3t-x2fA

https://haitilegends.tumblr.com/post/164154681058/tito-laurent-marechal-se-nou-menm-blues-krey%C3%B2l


À la prochaine pour prendre un café en devisant autour de la situation d'Haïti et de l'état du monde !  

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