samedi 3 juillet 2021

3 juillet 2021 - Montréal - Reprise du "présentiel"

Grosse journée aujourd'hui. 

J'ai eu ma deuxième dose de Pfizer ce matin... on verra demain pour les effets secondaires.

J'ai profité de cette escapade pour pousser jusqu'à Atwater / Alexis Nihon pour un shopping express et spécialisé. Canadian Tire, rayon jardinage où je n'ai pas trouvé mon bonheur, mais je suis revenue avec un nouveau bonnet de bain, de nouvelles lunettes de piscine et des petites palmes qui devraient aller bien pour la piscine. En plus, on peut les solidariser pour en faire une mini monopalme... je verrai bien ce que ça donne. Elles sont plus pratiques à transporter que mes palmes de plongée, et j'espère que je n'aurai pas mal aux pieds ! Bref, je suis rhabillée pour l'été ! 

Et de là, j'ai fait mon tour habituel chez DeSerres... une petite spatule qui devrait aller très bien pour bricoler mes branches d'abre à l'acrylique, et un assortiment bleu turquoise, ocre d'or, ombre naturelle, violet sombre, rouge oxydé -autrement dit, rouille- et gris vert. Ça me donne des envies de barbouillage en technicolor. Je pense que le gris vert sera parfait pour donner des reflets à mes bourgeons, et l'ombre naturelle devrait aller bien pour les effets d'ombre sur le sol sous les arbres. Bref. Même si j'arrive à ces nuances en faisant de savants mélanges sur ma palette, les couleurs en sortie de tube présentent l'avantage d'une certaine stabilité sans devoir faire des bassines de mélange. Apparemment, ça fascine certaines de mes camarades du cours de peinture : je n'ai jamais de restes sur ma palette en fin de séance, et je travaille toujours avec des petites ou moyennes quantités, quitte à refaire un micro-dosage s'il en manque. Dans la mesure du possible, je disperse mes "batchs" de couleur dans les différentes zones où elles peuvent s'appliquer, et si le mélange suivant n'est pas tout à fait identique, il se retrouvera aussi éparpillé sur la toile : cela favorise une certaine homogénéité dans l'hétérogénéité. 

Et ce soir, concert à l'OSM. Au programme, Alexandra Stréliski. Une pianiste-compositeur contemporaine, aux mélodies un peu mélancoliques... mais j'aime beaucoup. Ça faisait un très beau plateau en association avec l'Orchestre Symphonique de Montréal. Des arrangements magnifiques qui changent du piano solo... et toujours l'acoustique impeccable de la salle. Public nombreux dans les limites imposées par les restrictions sanitaires. Manifestement, tout le monde était content de pouvoir enfin renouer avec un spectacle en "présentiel", de pouvoir enfin s'affranchir des diffusions, captations ou rediffusions sur internet. 

Quelques extraits pour avoir un aperçu : 

À la sortie, le couloir qui va au métro est neutralisé. Obligation de passer par l'esplanade et la place des Festivals. L'occasion de humer l'air presque festif qui reprend doucement ses quartiers. Jeux de lumière sur les tours et les bâtiments. Une armée de grues est en train de remplir les espaces laissés vacants depuis des mois... le quartier va de plus en plus faire figure d'oasis au milieu d'une mer de béton verticale. Fini les scènes secondaires du festival de jazz.... on y fait pousser deux immeubles.... et je ne pense pas que ce sont des HLM. Sans doute du résidentiel de grand luxe ou encore des tours de bureau, alors que les tours sont désertées depuis plus d'un ans. Le quartier respirait encore un peu avec ces trouées vagues, on va bientôt étouffer complètement. 




















Bref... retour au bercail. L'épicerie au coin de Ridgewood est encore ouverte et je m'accorde un dernier plaisir : de la crème glacée. Je me rentre et je me régale. 

Je ne vais pas faire de vieux os. Un doliprane, l'épaule gauche commence à lancer sérieusement, et j'espère que demain ne sera pas trop pénible. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire