lundi 9 novembre 2015

9 novembre 2015 - Paris - Fondation Louis Vuitton

Ca y est, j'ai vu l'OVNI et j'y ai passé quelques heures magnifiques !
Qui aurait pu prévoir que la météo de ce début novembre serait aussi propice au tourisme...


Le vaisseau érigé dans le bois de Boulogne semble flotter dans l'air bleuté de la fin de journée. Pas franchement facile à photographier, manque de recul et contrejour. Faudra essayer en matinée, à l'occasion...

Je m'attarde un peu autour du bâtiment, cherchant à en percer les mystères, me projetant dans les reflets, les jeux d'eau et de verre. 

Mais bon... le mieux est d'y pénétrer !...

Puis d'en ressortir par l'autre côté pour le voir sous toutes les coutures tant qu'il fait encore jour...


... avant de partir explorer le pinnacle, tout là haut, encore baigné de lumière.

Escalade aisée par un ascenseur de verre... jusqu'au sommet de la mâture, désorientation facile perdue entre les demis niveaux, tout en regardant l'horizon qui s'offre à 360°, des toitures lointaines du Paris hausmannien par delà la canopée du bois, aux tours de la Défense qui se dressent, elles aussi scintillantes sur le fond du ciel qui flirte avec le couchant.

Le cheminement ressemble à un labyrinthe. Je n'ai pas réussi à trouver toutes les salles d'exposition... ce sera pour une autre fois.

La luminosité baisse à vue d'oeil à mesure que le soleil descend derrière les arbres, inconvénients des courtes journées de fin d'année.

Je passe de niveau en niveau, descendant, remontant, en essayant de capter l'âme du lieu, ouvert aux quatre vents tel le grand voilier dont s'inspire la voilure de verre.

Et je descends jusqu'à la pièce d'eau au niveau sous la chaussée : révélation, étonnement, fascination... hypnose presque, induite par l'effet kaléidoscopique des colonnes jaunes aux facettes de miroir. Chacun s'y livre à un amusant jeu de cache-cache... je m'attarde.

Le couchant vire à la nuit dans une lumière pourpre intense accompagnée d'une petite fraîcheur. L'hiver frappe bientôt à nos portes ! Il est temps de se mettre à couvert dans les salles dédiées à l'exposition du moment ("Pop et musique") qui servira, sans le savoir, d'introduction à la prochaine exposition au programme du séjour (Andy Warhol au Musée d'Art Moderne).

Pour une fois, j'accroche assez bien aux oeuvres exposées... ce qui n'est pas toujours le cas quand on parle d'art contemporain ou moderne. 

Et un petit coup de coeur pour les poissons volants de l'artiste chinois Ai Wei Wei, qui flottent entre deux étages au dessus de la cafétéria. 




Un dernier tour pour m'assurer que j'ai vu l'essentiel et je me remets en route dans la nuit épaisse qui est tombée depuis un moment : les petites navettes aux couleurs de la fondation nous ramènent jusqu'à l'Etoile en quelques minutes tranquilles.

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