mercredi 10 septembre 2014

9-10 septembre - Retour au bercail

Ca y est. C'est le dernier jour.
Le réveil se met à crachoter à 3h25. Je reçois un coup de fil à 3h30 pour me réveiller agréablement et me forcer à sortir du lit (le téléphone est branché au pied du lit) ! 
Je mets la cafetière en route (en général, les motels ont en standard une cafetière et parfois aussi frigo et micro-onde), en ayant pris soin de diviser la dose de flotte par quatre (soit une tasse pour la dose de café fournie, qui est donnée pour quatre tasses !!), je mélange mon café chaud avec ma dernière cannette de café Starbucks. J'ai quelques barres de céréales et deux tartines de pain... petit déjeuner un peu bizarre, mais j'avoue que je n'ai pas encore faim à cette heure-ci. Je conserve une bouteille d'eau que je boirai avant de passer le contrôle de sécurité. 
4h15, je sors de la chambre avec sac à dos, sac de voyage et sac à main. Un peu l'impression d'être un baudet, mais je suis plutôt moins chargée que d'habitude. 
4h25, j'ai rendu les badges-clés de la chambre et je me mets dans la file d'attente de la navette. Il y a là une dizaine de personnes qui attendent également. 
4h30, la navette est là. 4h50 on nous lâche au terminal 3 après être passé aux terminaux 1 et 2. 

Là, je commence par peser mon gros sac qui va en soute. Il pèse 41 livres... donc j'avais de la marge (on a droit à 50 livres), mais je ne déleste pas le bagage à main, il va bien comme ça. 
Puis je m'attelle à l'émission des cartes d'embarquement. Maintenant, on fait ça nous même... avec l'assistance d'une hôtesse United Airlines (mais pourquoi n'y a-t-il plus personne derrière le comptoir ? ça allais plus vite !!). J'ai un souci car les billets ont été émis au nom de CHRISTINEMMISS, au lieu de mes prénoms (je n'avais pas eu ce souci à l'aller !). Mais bon, au final, personne ne relèvera "l'erreur". 
Passage des portiques de sécurité... le cirque. Enlever les chaussures de randonnée, la ceinture du pantalon, le sachet qui contient les échantillons liquides, l'ordinateur et le reste du matériel électronique... trois barquettes en plus de mon sac ! Je prends mon temps, je ne suis pas pressée, j'ai une heure d'avance. Il est à peine 5h30 et l'embarquement ne commence qu'à 6h30 ! Il y a déjà pas mal de monde... mais l'aéroport est encore en mode nocturne. Les commerces ne sont pas encore ouverts. Les équipes de nettoyage s'affairent à faire briller les chromes...

6h30, embarquement pour Chicago. L'avion n'est pas trop rempli. J'ai trois sièges pour moi ! Trajet sans souci. Vue dégagée sur la majeure partie du parcours... je manque un peu de repères géographiques pour savoir précisément ce que l'on survole, mais c'est chouette ! Faut dire que j'ai piqué un petit somme avant d'avoir les neurones assez affutés pour sortir l'appareil photo...





L'arrivée à Chicago change de décor... grosse agglomération, urbanisation entrecoupée d'espaces verts... et le Lac qui s'offre à la vue comme une mer intérieure. 



Nous arrivons à ORD avec près de 30 minutes d'avance, ce qui m'arrange bien car la correspondance est courte. 
Je ne connais pas l'aéroport de Chicago, mais la correspondance se fait assez rapidement. Ca fait du bien de se dégourdir les jambes. 
Contrôle des passeports au comptoir de la salle d'embarquement. Nous avons un avion à taille humaine, ça change des super jumbo qui contiennent plus de passagers que le nombre d'habitants de la plupart des villages que j'ai traversés pendant les vacances ! Là, la salle d'attente a une taille normale et ce n'est pas trop la foire.

Sur le siège devant moi, un petit garçon turbulent, mais qui n'aura pas besoin d'incliner son siège. Il est rigolo et me fait des coucous par intermittence au-dessus du dossier ! Personne sur le siège à côté de moi. Le pied. De l'espace ! Je suis au hublot, suffisamment dégagée de l'aile pour y voir comme il faut, et sur la face nord de l'appareil. Comme pour le vol précédent d'ailleurs. J'en profite pour prendre quelques photos... 


... comme prévu, elles ne sont pas vraiment exploitables... 
Nous entrons dans la nuit un peu avant le Groenland. Dommage. Le ciel est assez dégagé et le survol, même à distance, aurait été sympa. Mes dernières visions sont donc le survol de l'embouchure du Saint Laurent, Halifax, et les îles de la Madeleine dans le lointain. 


Ensuite, je m'écroule quelques heures... grosse fatigue, et un peu de repos ne fera pas de mal. 
4h du matin. Réveil quelque part au-dessus de l'Irlande. Il fait encore nuit... l'équipage s'affaire à servir le petit déjeuner.

5h45 atterrissage à Francfort. Tout en souplesse et pile à l'heure. Là aussi, l'aéroport dort encore. Les boutiques sont fermées, les kiosques à bouffe sont les seuls points de vie... ça sent un peu le graillon... comment peut-on se faire une bratwurst / moutarde ou cornichon doux à cette heure-ci ???
Les couloirs s'animent peu à peu. A 7h, c'est la pleine effervescence. 
J'arpente mon terminal pour me dégourdir les jambes avant d'aller me poser à la porte d'embarquement du vol pour Nice. Elle n'est pas encore affichée, mais l'information est déjà disponible auprès des hôtesses aux comptoirs de vente et d'orientation. 
Pas de wifi, ou l'ordinateur patauge dans la semoule et n'arrive pas à définir d'adresse IP. Pas grave. J'en profite pour lire un peu la presse (américaine et allemande). J'y apprends quelques détails sur le dernier remaniement ministériel chez nous, et suis un peu (beaucoup ??) affligée des échos donnés à la parution du bouquin de V. Trierweiller dans la presse internationale. Quelle image... pfff... Welcome back home... 

Embarquement à l'heure, vol à l'heure, atterrissage à l'heure à 10h à Nice après un survol lumineux des Alpes (massif du Mont Blanc ??) et brouillasseux de la côte. 




Mon sac finit par arriver sur le tapis roulant, sans sa sangle bleue qui me permet de le repérer de loin. Je suis sûre qu'il a encore été ouvert par la sécurité américaine (la TSA) : bingo ! je trouve le papillon qui atteste que l'inspection a été menée par du personnel autorisé. Ils n'ont pas trop mis le souk dans le contenu cette fois-ci et la sangle est posée entre drap de bain et pyjama...
Pause technique, puis j'attrape le bus 250 à destination de Vallauris. Il part à 11h. J'arrive aux Eucalyptus à 11h45, et à la maison à 12h tapante ! 
L'ambiance est humide. Météo un peu orageuse, chaud, ciel voilé. 

J'aère l'appartement, me m'aère aussi... le plaisir d'enlever les chaussures et de se ruer sous la douche. 
Home, sweet home. Après-midi de sieste entre deux lessives. 
Demain, la reprise, blues assuré ! 
Et maintenant, je vais retourner comater dans mon lit... sinon je n'arriverai pas à me recaler dans notre rythme ! 

A bientôt pour les photos. Je m'y mets demain, et j'espère avoir terminé ce premier tri pour le blog avant la fin du mois.  

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