mardi 1 janvier 2019

2 janvier 2019 - Bye bye Golfe-Juan, l'heure du départ a sonné !

Inutile de dire que la fin de l'année (depuis septembre en fait) n'a pas été de tout repos. 

Entre septembre et novembre, les travaux se sont succédés dans l'appartement : peinture et enduits pour rafraîchir les murs, réfection de la salle d'eau qui était bien folklorique (elle est super top maintenant) et changement du cumulus qui me pourrissait les murs de la cuisine et du séjour (on a trouvé le coupable des cloques et autres effritements), mise aux normes de l'électricité (c'était plus que nécessaire) et remplacement de la porte d'entrée qui donne carrément un coup de jeune à l'ensemble : la métamorphose. 
Comme on dit : pourquoi faut-il attendre de partir d'un endroit pour y faire les travaux qui change la vie... Dans mon cas, c'était prévu, mais sur du plus long terme et pas tout en même temps ! 
Mais bon : c'est fait, et je retrouverai mon cocon en revenant un jour !
Entre deux, quelques voyages pour stocker des cartons ici et là, il faut bien vider, et les coups de main divers sont appréciés. 
Le bon coin rapporte un peu, il ne faut pas être pressé… mais bon, j'ai fini par donner purement et simplement certains articles qui ne partaient pas. 

Côté administratif, l'obtention du permis de travail a pris son temps. Transmission du CV, de copies du passeport et des diplômes, remplissage de formulaires, puis d'autres formulaires. Début novembre, il manquait apparemment encore quelques renseignements sur la société… 
Fin novembre, une lettre arrive demandant d'aller faire collecter mes données biométriques. C'est en pleine crise des gilets jaunes, super ! Ca facilite les déplacements ! Un bureau dédié à cette tâche est ouvert à Lyon depuis début novembre et c'est un coup de chance. 
Du coup je profite de l'aller-retour début décembre pour remonter la voiture pleine de fatras chez les parents. Leur salon ressemble à une caverne d'Ali Baba... ils ont déjà fait deux allers-retours avec leur voiture chargée à bloc, et en feront encore un troisième fin décembre entre les fêtes... c'est fou ce qu'on empile et qu'on retrouve dans un appartement aussi petit. 

Décembre restera dans mon souvenir comme un cauchemar. Le tonneau des Danaïdes qui ne se vide jamais. Et toujours autant de boulot qui interdit de prendre des vacances pour avancer plus efficacement. J'ai posé les semaines de Noël et Nouvel An pour gérer le déménagement final et le transport pour le Canada, et c'est tout juste si on ne me reproche pas de prendre trop de congés, au prétexte que tout le monde est absent et qu'il faut assurer les remplacements et la continuité de service. J'en maudis plus d'une. Je ne m'appelle pas Mary Poppins, même si je rêve d'avoir un sac magique dans lequel j'engloutirais toute ma maison et une formule tout aussi magique qui ferait le ménage et l'ultime rangement d'un coup de baguette magique !

Aller-retour express pour Noël, avec la voiture bien chargée. Je n'ai pas trop le coeur à la fête. 
Retour au bercail le 26 pour poursuivre le nettoyage… c'est interminable et le moral en prend un coup. J'ai encore quelques démarches à faire qui sont assez chronophages, notamment passer chez Peugeot pour savoir comment se passe l'arrêt du leasing... leurs services financiers sont injoignables et la plateforme en ligne n'est pas d'une grande aide. 

Les parents chargeront presque tout le reste du fatras avant de me laisser pour terminer le chantier. Au 29 décembre, l'appartement est *presque* vide, ma cantine trône encore au milieu du séjour car DHL n'a pas pu la charger comme prévu le vendredi matin, gros coup de stress en vérité. J'aurai encore besoin de stocker des affaires chez Irene et dans ma cave car ma voiture ne pourra pas tout emporter. 
Dernière tournée des popotes, et j'avoue que ça fait du bien de me mettre au chaud chez les amis… ça fait plus d'un mois que je ne me fais plus à manger et que le frigo tourne à vide. 

31 décembre, la cantine est enfin embarquée par les transporteurs… il s'en est fallu de peu que le même scénario ne se reproduise : elle est énorme, a été annoncée pour 50 kg mais doit en faire plus, et mesure 100x50x45 cm et ne se porte donc pas comme un fétu de paille, et cela semble incongru de devoir prévoir deux personnes pour la descendre jusqu'à la camionnette de livraison. Bref… Le coursier a eu la bonne idée de s'annoncer à l'avance ce qui lui a laissé le temps de trouver un collègue pour venir prêter main forte à l'opération. 
Parallèlement, je cours à la banque toucher mon solde de tous comptes, et l'agent immobilier vient faire le point sur la situation de l'appartement qui sera disponible en location meublée longue durée à compter du 2 janvier. 

14h le 31 décembre : il est largement évident que je terminerai pas le ménage aujourd'hui, il reste trop à faire ! Des copains passent qui m'aident à charger une partie de la voiture, gros coup de main. Et je replonge dans les produits ménagers. La nuit sera courte, j'arrose le nouvel an à l'eau de javel ! 

1e janvier : bonne année à tous ! Je ne serait pas au rendez-vous à Valence comme prévu pour rencontrer une copine de passage... téléphone dans tous les sens, ça ne fait pas avancer. Mais je commence à entrapercevoir le bout du tunnel. C'est juste que je coince avec le remplissage de la voiture. Evacuation des plus gros cartons dans la cave pour caser du fatras qui ne peut pas y séjourner. L'heure tourne, je rame en sombrant dans le désespoir. Je suis claquée. 19h, c'est presque bon, 20h je m'accorde une dernière douche, 21h je prends la route, enfin. Dernières tournées de poubelles, voiture remplie jusqu'au toit.
La route s'apparente au train fantôme. Dire que je suis au radar est un euphémisme. Je dors debout, un vrai danger public. Péage d'Aix-en-Provence dans un épais brouillard d'hydrocarbures, des gilets jaunes viennent de mettre le feu. J'ai de la chance, je peux passer. Dans les cinq minutes qui suivent, les véhicules sont tenus de sortir à la sortie précédente et de faire un détour pour reprendre l'autoroute plus loin. Je suis toujours aussi fatiguée et l'épisode n'a ravivé ma vigilance que quelques instants. Je m'accorde une bonne pause à Lançon de Provence. Café, et petit somme dans la voiture dans le cocon des doudounes. Je repartirai une heure plus tard un peu plus vaillante. La route est encore longue. Arrivée chez les parent à 2h25. Je me jette au lit sans sommation et m'endors illico. Il était temps que cela se termine. 
Demain est un autre jour... paperasse en perspective pour céder la voiture à papa et prévenir différents organismes de mon changement d'adresse. Et finir de faire mon paquetage après vidage de la voiture. 

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