mardi 4 avril 2017

4 avril 2017 - Prague - Le château encore !

La journée n'est pas tellement plus lumineuse qu'hier. Tant pis. Nous retournons au château pour terminer nos visites. Les billets sont valables deux jours consécutifs, donc pas trop le choix !

Aujourd'hui, nous avons décidé d'entrer par le bas des jardins, à côté du palais d'été. Il y a moins de queue, mais l'attente semble interminable... il n'y a qu'un seul garde en faction, et le contrôle prend proportionnellement beaucoup plus de temps qu'à l'entrée principale.





Les jardins offrent un bel aperçu du printemps dans une végétation variée. Fleurs diverses, au sol ou dans les arbres, transparence des ramures que les bourgeons parent d'un vert tendre. L'endroit mériterait qu'un rayon de soleil embrase cette nature domestiquée. L'occasion de m'extasier aussi sur quelques écorces intéressantes !









A la sortie du parc se trouve l'orangerie, beau bâtiment décoré de mille fresques et trompe-l'oeil.



Entre les bosquets, on aperçoit le château, de l'autre côté des douves, avec la cathédrale qui dresse ses flèches par dessus les remparts, entourée de quelques tours et des divers palais.



Nous repassons le porche d'accès à la première cour, et nous filons à la tour poudrière, non sans doubler la file d'entrée dans la cathédrale... nous avons eu de la chance hier, ou bien nous y étions à la bonne heure, même si c'était un peu la foire d'empoigne.








Après la visite rapide de l'exposition des costumes de la garde nationale, nous nous offrons un nouveau hot dog dans un des chalets du village de Pâques. Les affaires marchent fort malgré la météo maussade et nous posons à proximité du musée archéologique.



Nous repassons devant la basilique Saint Georges et l'église Marie Thérèse, avant de descendre en direction de la rue des Orfèvres.




Attraction suivante : la ruelle des orfèvres, ou des alchimistes, ou... au choix. C'est là que résidaient les artisans qui s'occupaient du château. On peut toujours y voir les maisonnettes tassées les unes contre les autres sous le chemin de ronde. Quelques mètres carrés qui abritaient famille et échoppes... et qui attirent maintenant des touristes de toute la planète.





Les courtines abritent une magnifique collection d'armures et d'armes médiévales... sans parler des engins de torture. La foule est nombreuse dans l'étroit corridor et je ne m'attarde que le temps de tirer le portrait aux ancêtres de Dark Vador. 




Je retrouve les parents à la sortie de la ruelle. Ils s'étaient posés en m'attendant près de la tour Daliborka. La vue d'ici est magnifique. Je n'ai pas vraiment le temps d'en profiter... nous allons nous poser dans le café juste de l'autre côté de la muraille, et le cerbère de service m'interdit formellement de retourner voir la vue, au prétexte que j'ai quitté l'enceinte régie par mon billet d'accès, et qu'on n'a pas le droit de revenir en arrière. Bref... esclandre et effusion, je repasse le portillon malgré tout, avec le garde accroché à ton walkie-talkie prévenant sa hiérarchie qu'une touriste hystérique refusait d'obtempérer à son injonction.



Je vole une photo à l'arrache avant de rejoindre les parents au café. Un peu la haine sur ce coup-là. L'impression de m'être fait piéger par le vigile en embuscade.
Nous apprécions le cidre chaud et le cacao... le fond de l'air est bien frais et humide. Un oeil rapide à la statuaire du lieu avant de remonter la rue principale.



En passant nous étudions quelques nouveaux détails de la cathédrale, toujours au pas de course.







Nous ne nous attarderons pas plus longtemps avant de reprendre le chemin du retour.

Nous retrouvons l'appartement en fin d'après-midi. Et je repars faire un tour jusqu'au pont Charles, en suivant l'itinéraire repéré avec Adrien. La journée pluvieuse a cédé la place à une soirée à la lumière douce et agréable ! Pas de tarot prévu ce soir, j'ai les coudées franches pour une petite balade... à suivre dans le prochain article !

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