dimanche 16 mai 2021

16 mai 2021 - Montréal - Assiettes de saison

Je ne suis pas super bavarde en ce moment. Coup de fatigue, coup de blues, coup de déprime. Lassitude ou langueur - au choix.

Réveil tôt, avant d'aller me remettre sous la couette... et on a encore un grand mois avant le solstice. Je ne sais pas comment je vais gérer cette année. 

Il fait beau, mais les nuages arriveront plus tard. 



Donc là, c'est juste pour vous mettre l'eau à la bouche... la bouffe est le seul truc qui me motive un peu en ce moment, à condition que ça sorte un peu de l'ordinaire. J'en ai un peu marre des mes salades, j'ai pas envie de passer des heures aux fourneaux, encore moins de motivation pour faire chauffer le four.

Alors juste un clin d'oeil aux découvertes de 2019, qui n'avaient pas eu le droit à une récidive en 2020 en raison du confinement qui empêchait l'accès facile aux marchés.

Menu de samedi (hier) : Crosses de violon (pousses de fougères) avec un bon steak - mon petit plaisir toutes les deux semaines environ... je suis incapable de résister à cette viande tendre et goûteuse. 

Avec du riz sauvage du Canada en accompagnement. Il est incroyable, ce riz, des grains super longs. Et il sent le thé vert, très goûteux à l'état nature, parfait avec une noisette de beurre salé. Un petit luxe, mais bon.  

Et le plaisir local de saison... homard de Gaspésie. Les prix ont bien monté depuis deux ans, mais c'est pas grave. Je m'en suis même offert deux... le deuxième sera pour demain soir. 

La balade à Jean Talon ne m'a pas vraiment réveillée ni enthousiasmée, j'ai fait un faux départ à la maison, remontée en catastrophe pour récupérer le K-way car il pleut... météo bizarre qui m'assomme. 

Pour conclure ma virée, je me suis offert une crème glacée (neige d'érable, dulce de leche et chaï aux épices) avant de retourner prendre le métro (très glauque le métro, des mendiants partout, la crise est là et bien là, ça colle le blues).

En attendant, on va s'occuper de remplir les caisses des pêcheurs de l'est.  


À la maison, ça me prendra une heure pour déguster la bestiole et n'en laisser que carapace et branchies. Je me suis équipée en fourchette longue et mince et ciseau spécial pour découper pinces et corps sans me blesser et sans y laisser une autre paire de ciseaux (en 2019, ça avait été le carnage et on avait même eu de la chance de ne pas se blesser dans ce duel gastronomique). 

 

J'ai accompagné la bête d'un bouquet d'asperges... et je m'en suis mis plein la lampe, jusqu'aux coudes ! 

Les queues d'asperges finiront en salade demain avec la fin du riz et quelques feuilles de roquette - je me suis fait plaisir, au marché ! 

Après quoi, j'ai pris le temps d'admirer le coucher de soleil, comme tous les jours depuis plus d'un an... je commence à être blasée, c'est mauvais signe.



 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire