Je me dis depuis plusieurs jours déjà que je devrais ouvrir un projet photographique à suivre au quotidien. Quelque chose comme "vu de là-haut". Aujourd'hui, tout comme la nuit dernière, le vent soufflait fort, en tempête. Rafales à 80 km/h, et au douzième étage avec l'isolation qu'on a, eh bien… ça décoiffe. Les rideaux papillonnent et on apprécie le chauffage qui sert aux hirondelles. L'immeuble se transforme en "Hauts de Hurlevent", l'aspect tragique en moins.
Bref, je vais opter pour une appellation hybride, que certains me reprocheront d'être un peu trop anglophone, mais tant pis ! Bienvenue donc dans mes chroniques expresses "From Rockhill Heights".
Autant vous prévenir de suite : les angles photographiques sont limités, mais cela donnera un aperçu des variations et des humeurs du temps. D'ici peu (croisons les doigts), ma position sera parfaite pour observer l'arrivée et la progression du printemps. Le blanc aléatoire du moment cédera la place à la verdure qui nous entoure.
Accessoirement, je vais combler quelques interstices de mes chroniques passées avec ces vues de là-haut, sortes d'intermèdes qui rappelleront sans aucun doute les discussions qui meublent les trajets en ascenseur (même ici, on a le temps de parler du temps entre le rez-de-chaussée et le douzième !).
Affaire à suivre très vite…
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