jeudi 23 septembre 2021

23 septembre 20021 - Montréal - Dansons sous la pluie avec Rara Soley

La saison des festivals s'étire un peu, et j'ai pris une entrée pour la soirée Danse traditionnelle haïtienne du festival L'art en soi. 

La météo n'est pas très engageante. Pluie intermittente toute la journée, et la bruine se fait de plus en plus insistante au fur que les heures tournent. 

Le rara est un des rythmes traditionnels de la musique haïtienne, hérité de l'art du tambour. J'imagine que l'alter ego guadeloupéen serait le gwo'ka... mais je dois me renseigner sur le sujet. J'avance doucement dans le comparatif entre Haïti et les Antilles françaises (sachant que Martinique et Guadeloupe ont des traits culturels distincts à plusieurs égards, et que l'histoire d'Haïti a aussi eu ses influences sur la culture de l'île, qui la distingue d'ailleurs de la culture dominicaine, hispanophone).



Bref. Ce soir, nous avons donc un bel ensemble de percussions, tambours et congas, et petits instruments plus discrets. Et des danseuses choristes, qui répondent aux tambours - un peu le jeu du marqueur et du répondeur, avec le danseur et le chanteur en contrepoint. 

Le spectacle fait de la place aux explications sémantiques (j'élargis un peu mon vocabulaire), religieuses (le vaudou est toujours bien présent) et historiques. J'aime bien cette mise en perspective des influences croisées.

En contrebas de la scéne, deux danseuses en robes traditionnelles nous montrent les chorégraphies correspondant aux divers rythmes, pieds nus sur les tapis de sol mouillés et bien glissants. 

Je retrouve dans l'assemblée des habitués du Balattou... soutien aux musiciens qui s'y produisent régulièrement dans un autre registre. 



La soirée ne s'éternise pas, la pluie finissant par gagner le combat définitivement...


 

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