Les incendies continuent à faire rage dans l'ouest. Pas juste en Colombie Britannique, où les flammes ont dévoré des dizaines de milliers d'hectare et anéanti quelques villages. L'ouest, ça commence à 100 km d'ici, en Ontario.
Le corollaire des incendies, ce sont les fumées. Grosses fumées, bien chargées en particules. Et entre les vents dominants et la rotation de la terre qui étale les panaches dans les couches stratosphériques, on se retrouve dans une purée de pois brouillasseuse d'où le soleil ne parvient pas à émerger.
C'est un peu moins pire qu'en juillet, mais ça gâche carrément la perception des journées : on ne voit plus le jour.
Bref aperçu de ce que donne une couche de pollution intense... ça me rappelle les perspectives vues du haut de la tour Montparnasse quand j'étais en stage en 1986 : un halo jaune-brunâtre qui enveloppe la ville.
Accessoirement, c'est ce qu'on respire... et certains jours, eh bien, ça pue.
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