samedi 11 mars 2017

11 mars 2017 - Paradou express

Paradou encore... Trois fois en un mois pour observer l'évolution de la floraison du mimosa et des autres fleurs annonciatrices du printemps.


Cela me rappelle les sujets de rédaction quand j'étais en sixième (ça ne nous rajeunit pas !) : décrivez l'arrivée du printemps... sujet récurrent de janvier à avril, à en devenir lassant.
A l'époque je m'attardais sur l'apparition des iris de Hollande, qui paraient certaines plates-bandes de tonalités bleues qui faisaient écho au jaune grand teint des forsythia à l'autre bout du jardin.

Ici, le jaune des mimosas commence à céder nettement le terrain aux autres nuances plus pastel des fleurs printanières. Les pompons resplendissant sont fânés pour la plupart, donnant une teinte roussie aux bosquets.




La méga-citerne est toujours bien remplie, et la ville prend le soleil dans la lumière déclinante de l'après-midi. Je vais devoir faire vite... le parc ferme à 18h tapantes, et ça va être un peu compliqué pour la lumière !



Les eucalyptus exhibent pour un temps encore quelques pompons blancs ou rouges, selon les arbres, dissimulés de façon plus ou moins confidentielle dans l'épaisseur des feuillages.






Feuillages de printemps et écorces toujours au rendez-vous... je ne m'en lasse pas !




Et la nouveauté, par rapport à ma dernière visite, ce sont les freesias qui habillent les côtés du chemin.







Les capucines continuent à s'étendre, un peu plus de tâches rouges qu'en février. Je ne sais pas si on assistera à une explosion franche des versants qui les abritent. Pour le moment, les fleurs ont l'air de se relayer. 



L'autre surprise, c'est le nettoyage du massif de bambous géants : les pousses mortes ont été coupées, laissant un peu d'espace à la repousse des plants bien verts auxquels on s'était habitué. Le coin est un peu triste, mais la nature reprendra sans doute très vite ses droits.



Llagage est en cours un peu partout dans le parc, pour dégager les arbres et branchages tombés lors des dernières tempêtes... l'ampleur de la tâche est visible.


Enfin, la cerise sur le gâteau c'est l'effet de grande volière du parc : les perruches prolifèrent, et les autres oiseaux ne sont pas en reste. Piaillements, sifflets et cris divers sont entrecoupés de longs survols au-dessus de la canopée. Difficile à photographier, mon zoom n'est pas suffisamment puissant et les oiseaux se perchent dans la végétation où leur plumage remplit son rôle mimétique.



Bref... encore une balade passée bien vite, le nez en l'air à scruter la cime des eucalyptus ! 

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