6 décembre 2020 - Montréal - Re-confinement jour 265

Saint Nicolas. Je n'y pensais plus. 

Réveil pas trop tôt mais plaisant. Un petit coup de WhatsApp pour débriefer l'AG avec Max. On se rappellera quand je serai en France. Faut prévoir une bouffe avec l'ancien bureau de l'AG. 

Dans la foulée, le téléphone n'a pas le temps de refroidir. Point rapide avec Maman sur comment s'organise Noël. 

Un peu de paperasse. Révision du compte-rendu de l'AG. Pas de nouvelles de la nouvelle équipe pour la transition... j'ai juste l'impression que la peste est en train de fourbir une stratégie de derrière les fagots pour court-circuiter je ne sais pas trop quoi. J'espère simplement qu'elle a conscience qu'elle va devoir retrousser les manches et que ce n'es pas la remise en place d'une cotisation qui règlera tous les problèmes de l'association. 

Je prépare la pile de papiers à transmettre à la mutuelle. Tableau excel pour préparer la déclaration d'impôts. 

Et j'épluche oignons et pommes de terre pour le frichti de ce soir. Je vais me faire ce superbe steak commandé la semaine dernière dans mon panier Lufa. 

Bref. Je pars faire une dernière course dans l'après-midi. On a de nouveau la queue devant tous les magasins, l'impression d'être en Union Soviétique... tout ça pask'ils ont réduit le nombre de personnes qui peuvent entrer dans les boutiques. Faut 20m2 par personne maintenant. Je ressors du Dollarama avec mes seaux et bassines en zinc pour arranger mes plantations de sorte que l'arrosage soit plus simple et moins risqué. Accessoirement, ça donne un effet plus harmonieux. 

Ce soir, la lumière est intéressante aussi. Un petit coucher de soleil toujours bien glacial avec le vent qui souffle... les reflets roses et mordorés ont disparu le temps que je remonte à la maison, mais il reste un ciel pommelé et une trainée d'or qui barre l'horizon de part en part. 

C'est encore un de ces soirs où le soleil tape directement dans la verrière de l'université, renvoyant l'or du soir dans un effet de miroir saisissant. 

Je commence à remplir un peu plus ma valise. Faire une liste de ce que je ne dois pas oublier.

J'arrange aussi mes balconières - ça rend bien, et c'est pratique. Je dois faire des essais d'étanchéité... l'impression que certains seaux fuient par le dessous, ce qui ne m'arrange évidemment pas ! Au pire je rajouterai des sachets en plastiques pour corriger le tir, mais c'est encore du bricolage supplémentaire et le temps file. 

Je coupe mes pommes de terre et patates douces en tout petits morceaux. Et je précipite le tout avec les oignons dans ma grande poële. J'en réserve une partie pour me faire une bonne omelette plus tard cette semaine. Et je pose mon énorme steak au milieu de cette garniture, avec quelques champignons en bonus. 

À déguster avec une louche de moutarde. Le pavé étais saignant à souhait, et toujours aussi tendre. J'avoue que je n'ai pas souvenir de steak de cette qualité en France

Le reste de la soirée sera consacré à la saisie de mes demandes de remboursement... l'année prochaine faudra que je m'y prenne plus tôt. En plus, à relire les barêmes, s'ils m'en remboursent un tiers je serai heureuse. On verra. 

Demain est un autre jour. La semaine va être super speed et super courte entre réunions et rendez-vous médicaux. Et je vais encore aller dormir beaucoup trop tard. On ne se refait pas !