Journée grise. Et mails du matin bien désagréables. Les nouvelles ne sont pas trop top à la radio. Barrages sur les routes, plus de cas, plus d'hospitalisations, plus de décès. Il pleut des cordes. Bref : Tout va bien !
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À l'autre bout de la planète, la météo est déglinguée et nous déglingue l'arrière-pays niçois. On rejoue le scénario du 3 octobre 2015 avec un jour d'avance et une vallée de décalage. Vésubie et Tinée font les frais de la tempête Alex qui a traversé la France et rebouclé sur la grande bleue pour tout noyer sous des m3 d'eau, de boue, de torrents en furie. Le Var déborde et affiche un débit monstre... et va continuer à monter, alimenter par les rivières de folie qui descendent de la montagne. La haute Vésubie n'est plus accessible. Pont emporté par les flots, station service noyée, maisons détruites par un torrent au volume inédit déferlant comme une armée de bulldozers venus là pour tout niveler. Jamais vu de mémoire d'homme. Un débit de 600 m3/s, plus de quatre fois supérieur à la dernière crue centennale qui débitait à 120 m3/s. La vallée aura indiscutablement une autre physionomie. C'est ainsi que la nature a creusé les gorges qui entaillent les flancs du Mercantour dans ce coin-là.
La Vésubie est coupée du monde. Réseau électrique rasé, aucunes télécommunications... les antennes et les relais sont inopérants. L'armée va envoyer des hélicoptères pour assurer le ravitaillement et les secours d'urgence. Et il faudra du temps pour reconstruire et panser les plaies.
Côté italien, les vallées de la Roya et de la Bevera ne sont pas en reste. Maison emportée à Breil, torrents de boue vers Saint Dalmas de Tende... route coupée en plusieurs endroits.
Inutile de dire que l'aéroport de Nice est fermé. La côte souffre sous les coups de boutoir de la mer.
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